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Environnement

Environnement: l’étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo vient être lancée.

Photo de famille

Dans le cadre de l’opérationnalisation du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, un atelier a été organisé, le 12 mars 2018, à Rabat, pour valider des Termes de référence validé de l’Etude de préfiguration du F2BC et de l’adopter le calendrier  des prochaines étapes.

L’objectif de cet atelier a été de procéder à la validation technique des Termes de Référence (TdR) de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo par les points focaux dudit Fonds et les membres de la société civile de la sous région de l’Afrique Centrale. La réunion du comité ad ‘hoc régional coprésidée par Arlette Soudan-Nonault, ministre congolais du Tourisme et de l’environnement et coordinatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo et sa collègue du Maroc, Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargée du Développement durable du Maroc, a permis à tous les points-focaux des pays membre de la Commission climat du Bassin du Congo et les acteurs de la société civile de la sous-région d’Afrique centrale de valider des TdRs de l’Etude de préfiguration du F2BC et d’adopter un calendrier  des prochaines étapes.

Cette validation technique des Termes de références permettra d’apporter des recommandations clées par rapport au financement, à la gestion opérationnelle, aussi à la gouvernance stratégique du Fonds bleu ainsi qu’un premier projet de plan d’investissement.

Les travaux de cet atelier ont été couronnés par la signature d’un Mémorandum d’Entente (MoU) relatif à la réalisation de cette étude, entre Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement de la République du Congo et Coordinatrice technique de la Commission climat du Bassin du Congo et Madame Nezha El Ouafi, Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable du Maroc.

Quid sur le financement

Cette étude de préfiguration du Fonds bleu pour le bassin du Congo bénéficie d’un financement d’une valeur de 500.000 dollars, grâce à l’apport du PNUD, la coopération allemande (GIZ) et la coopération marocaine, a indiqué Mme Arlette Soudan-Nonault. Ce financement permettra d’asseoir les lignes directrices claires qui permettront au bureau d’étude désigné d’élaborer des propositions fiables, susceptibles d’éclairer la décision des Chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Commission climat du bassin du Congo.

Les ministres Arlette Soudan-Nonault (Congo) et Nezha El Ouafi (Maroc)

Pour Nezha El Ouafi, « le lancement de cette étude permettra également de préfigurer le Fonds bleu pour le bassin du Congo, qui représente, un outil opérationnel de la Commission du bassin du Congo, l’une des trois commissions créées ; rappelons-le, lors du sommet des Chefs d’État et de gouvernement africains tenu en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP 22 et présidée actuellement par Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo. »

A noter que ce Fonds représente un instrument de financement d’un plan d’investissements de très grande envergure, «probablement le plus grand en Afrique et dans les pays du Bassin du Congo», ajoute la Secrétaire d’Etat marocain, visant la mise en place d’une feuille de route de la politique de développement durable de ce Bassin.

Il sied de rappeler que le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo sera l’outil opérationnel de la Commission Climat du Bassin du Congo, présidée par Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, l’une des trois Commissions créées lors du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains qui a eu lieu en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la COP22 à l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour concilier la lutte contre les changements climatiques.

Wilfrid LAWILLA

 

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