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Forêt

Guinée équatoriale, Cameroun & Congo avancent leurs travaux

La sixième réunion du Conseil d’administration de CAFI, qui s’est tenue à Paris du 27 au 28 avril 2017, a été l’occasion d’un échange avec les représentants de trois pays partenaires de CAFI qui développent actuellement leurs plans ou cadres d’investissement REDD+ (CNI), la Guinée équatoriale, le Cameroun et la République du Congo (la République centrafricaine, quatrième pays ayant reçu un financement préparatoire, n’ayant pas pu se connecter).

Les discussions ont porté sur des éléments structurants pour un CNI, dont: 

  • Assurer un leadership de haut niveau pour le développement du CNI
  • Réaliser une coordination inter-ministérielle efficace
  • Ancrer le CNI dans les plans de développement et les plans climat
  • Coordonner avec les autres initiatives notamment le Programme d’Investissement Forestier 
  • Assurer l’inclusion et la participation 
  • Etablir les liens avec d’autres engagements internationaux tels que la Déclaration de New York sur les Forêts, la Déclaration d’Amsterdam et la Déclaration de Marrakesh sur la production d’huile de palme durable en Afrique. 

On notera en particulier les avancées de la Guinée équatoriale, qui a largement initié ses travaux depuis que le financement de CAFI a été attribué. Ses efforts réels en matière de genre ont été remarqués, une stratégie en ce sens ayant été lancée et ses premiers rapports faisant état de la participation des femmes dans toutes les réunions. Les efforts de communication du pays sont aussi notables, avec huit articles publiés sur le site de la FAO (voir diapo). Les équipes de projet ayant été entièrement recrutées, des étapes intermédiaires ont été atteintes pour chaque effet, en sus  de la participation sus-mentionnée, telles que  :

– la sélection de la période 2004-2014 pour la période historique choisie pour l’analyse quantitative des moteurs
– la validation des définitions des forêts, de la déforestation et de la dégradation
– six formations sur la télédétection
– la validation d’une carte de déforestation et dégradation, présentée ci-dessous

La Guinée équatoriale pense présenter son Cadre d’investissement national REDD+ au Conseil d’administration de CAFI en avril 2018.

Le Cameroun, bien que le pays n’ait pas encore officiellement lancé ses activités sous le financement de CAFI au travers de la Banque mondiale et de l’Agence Française de Développement (voir décision ici) est en passe de finaliser, d’ici fin mai 2017, ses études sur les moteurs et les options stratégiques. Le pays a entamé des dialogues initiaux avec certaines entreprises et prépare une stratégie d’engagement avec le secteur privé. 

La République du Congo, qui attend aussi le lancement de ses activités, a commencé le recrutement de consultants pour effectuer des études sur les cadres légaux et régulatoires, une analyse du potentiel REDD+, les chaines de valeurs du bois-énergie et de l’agroforesterie, et une analyse des co-bénéfices socio-économiques potentiels.

cafi.org

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