Banner
Forêt

Economie forestière : le Congo sera en mesure d’évaluer des émissions de gaz à effet de serre et quantifier le niveau du carbone de ses forêts

Echange des parapheurs entre Mme Rosalie Matondo (MEF) et Mme Yannick Ariane Rasoarimanania (FAO)

La signature d’accord de projet d’opérationnalisation du Système National de Mesure de Notification et de Vérification (SYNA-MNV) de la République du Congo, s’est déroulée, le 14 octobre dernier, à Brazzaville, entre Rosalie Matondo et Yannick Ariane Rasoarimanania, respectivement, ministre de l’Economie forestière du Congo et Représentante de la FAO au Congo.

Cette signature d’accord résulte de la lettre d’intention signée en septembre 2019 entre les présidents Denis Sassou N’Guesso du Congo et Emmanuel Macron de France, qui a pour objectif de rechercher des financements pour financer le plan d’investissement de la REDD+.

Pour la ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo, la signature d’accord de ces deux projets sont le début de la suite : « sont les premiers programmes que nous allons mettre en œuvre dans le cadre de la lettre d’intention de CAFI. Et nous sommes heureux parce que la REDD+ est un programme du ministère de l’économie forestière et ce que normal que nous soyons le premier aussi à mettre en place un programme lié à cette lettre d’intention ».

Le centre national d’inventaire et d’aménagement des ressources forestières et fauniques devra, à travers ce programme SYNA-MNV, arriver à évaluer des émissions de gaz à effet de serre générées et de regarder aussi le niveau d’absorption de ces gaz à effet de serre par les forêts congolaises. Ainsi, le pays a besoin d’un outil technique qui permette de donner la quantité que la forêt séquestre en tonne équivalent de carbone et absorbe en CO2.

Selon la ministre de l’économie forestière, Rosalie Matondo déclaré que le plan d’investissement concerne des activités de développement dans plusieurs secteurs dans le cadre de la lettre d’intention de CAFI. « Nous avons, dans le premier financement que nous avons reçu de 65 millions de USD. Dans le premier financement, nous avons 7 ministères concernés : ministère de l’environnement, de l’Energie, de l’Agriculture, Aménagement du territoire, des Mines et Economie forestière ». Elle a ajouté « Nous avons des projets financés par CAFI que nous allons commencer à mettre en œuvre ».

Les communautés locales au cœur des préoccupations des autorités

Photo de famille

S’agissant de l’implication des communautés locales dans le cadre de ce programme, Rosalie Matondo a rassuré que celle-ci ne sera laissé de côté. « Nous avons un troisième projet que nous allons signer très bientôt toujours avec la FAO au mois de décembre. C’est un projet qui va développer les plantations forestières et agroforestières. Ça c’est directement les communautés qui vont mettre en place dans le cadre du Programme National d’afforestation et de reboisement ».

En terme de bénéfices pour les communautés, la ministre a signifié « le développement d’une activité va permettre une petite économie circulaire de se mettre en place dans cette localité. Selon Rosalie Matondo, « ce projet va aller répondre au principe du développement de l’agriculture durable, surtout que le président Denis Sassou N’Guesso a mis l’agriculture dans les priorités de notre PND ».

« Nous, à travers les projets agroforestiers, c’est encouragé et accompagné nos communautés rurales à mettre en place des techniques modernes de culture associées entre des cultures vivrières et les arbres ». a renchéri la ministre de l’économie forestière.

A noter que le pays par le biais du ministère de l’économie forestière développe plusieurs programmes de ce genre. A e croire Rosalie Matondo, il y a le Fonds vert climat qui a financé un programme sur les plantations forestières et agroforestières. « Le projet Proforest que nous allons signer dans le cadre de financement CAFI avec un financement supplémentaire de l’AFD et tous ces programmes vont nous permettre également de mailler le territoire national de ces projets de développement qui répondent aussi à notre engagement que nous avons pris dans le cadre du programme national d’afforestation et de reboisement, avec 200.000 hectares pour les forêts démoniaques… » a conclu Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière.

Le présent document présente, le SYNA-MNV applicable au processus REDD+ de la République du Congo est structuré en trois (03) principales parties à savoir :  Le contexte et la justification de la mise en place du SYNA-MNV du processus en République du Congo ; L’approche méthodologique pour consolider le SYNA-MNV du processus REDD+ en République du Congo ; Le Système National de Mesure, Notification et Vérification (SYNA-MNV) du processus REDD+ de la République du Congo ; Le mode opératoire du Système National de Mesure, Notification et Vérification (SYNA-MNV) du processus REDD+ de la République du Congo.

Rappelons que le Congo s’est engagé dans le processus REDD+ depuis plus de 10 ans. Et la finalité de ce mécanisme REDD c’est d’aboutir à un plan d’investissement. Donc, des projets de développement et rechercher des financements internationaux qui concerne tous les efforts consentis par notre pays en matière de gestion durable des écosystèmes forestiers pour lutter contre la déforestation et dégradation des forêts.

Wilfrid Lawilla D.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Banner