La ForestLAB initiative est un nouveau programme de recherche écologique qui a été lancé au Gabon par des partenaires britanniques, dont l’African Conservation Development Group (ACDG).
Les principales missions de ForestLAB seront de mettre en évidence le rôle des pays africains à haute densité forestière et à faible déforestation (HDFFD) dans l’atténuation du changement climatique mondial et de développer des outils de surveillance et des mécanismes financiers pour assurer la protection continue de ces forêts.
La phase pilote du projet sera mise en œuvre au Gabon pendant cinq ans. Le centre de recherche ForestLAB est situé dans le parc national de Loango, au sud du pays. Il s’agit d’un investissement de 5 milliards de dollars par l’African Conservation Development Group (ACDG), qui œuvre pour un développement intelligent face au climat axé sur la conservation de la nature.
Les domaines de recherche de ForestLAB en Afrique
Le programme ForestLAB est également soutenu par deux institutions académiques britanniques. L’Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l’environnement de la London School of Economics and Political Science et de l’Université de Stirling, basée en Écosse. Ces trois partenaires britanniques collaboreront avec le Centre de recherche scientifique et technique du Gabon (Cenarest), pendant les cinq années de mise en œuvre du projet.
ForestLAB a pour mandat de se concentrer sur dix domaines de recherche, notamment la mesure et l’évaluation du capital naturel, la finance et l’économie environnementales, l’agriculture durable, la foresterie durable et la conservation de la biodiversité.
En bref, le programme vise à souligner le rôle des pays africains à haute densité forestière et à faible déforestation (HDFFD) dans l’atténuation du changement climatique mondial et à développer des outils de surveillance et des mécanismes financiers pour assurer la protestation continue de ces forêts.
« Les données et les connaissances scientifiques de ForestLAB peuvent aider à développer de nouveaux modèles durables qui préservent la biodiversité, assurent le développement socio-économique et atténuent le changement climatique », a déclaré Alan Bernstein, président de CIG.
Une répartition inégale des financements
Le lancement de ForestLAB au Gabon intervient à la veille de la COP26 sur le changement climatique, qui se déroule du 31 octobre au 12 novembre, à Glasgow, en Écosse. Il s’agit d’une plate-forme permettant aux initiateurs du programme d’appeler à des incitations pour que les pays africains à HDFFD réalisent la valeur de leurs forêts d’une manière à la fois positive pour le climat et économiquement durable.
Selon les partisans de ForestLAB, les pays à HDFFD hébergent actuellement 24% des forêts restantes de la planète et jouent un rôle crucial dans le stockage mondial du carbone, mais reçoivent une part disproportionnée du financement climatique. Le Gabon à lui seul séquestre chaque année 100 millions de tonnes de COS de plus qu’il n’en émet.