La deuxième réunion du comité régional ad hoc de la commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, tenue à Brazzaville du 31 juillet au 1er août 2018, s’est clôturée sur une note de satisfaction, après des séances marathon
La présente rencontre de la relance du processus de recrutement d’un Bureau d’étude technique destiné à réaliser l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, intervient après celle de Rabat au Maroc, en mars dernier.
Ces assises de Brazzaville ont été sanctionnées par un communiqué final lu par le point-focal du Tchad, M. Koularambaye Koundje Julien. La deuxième réunion du comité ad ‘hoc a donné la possibilité aux participants venus des pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo de s’approprier et de remettre en cause la découverte de ce nouvel outil qui est cette étude de préfiguration. Deux jours des travaux, les experts ont été informés de l’état d’avancement du processus de recrutement de ce bureau technique. Aussi, ont-ils examiné et validé les nouveaux termes de référence et les critères d’évaluation des appels d’offre selon les règles onusiennes (Ndlr : PNUD).
Les participants se sont appropriés assurément les contours de cet outil de gouvernance, lequel si important devant permettre d’accéder à l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, qui est l’un des outils indispensable pour l’effectivité du projet commun que constitue la Commission climat du Bassin du Congo.
Selon Arlette Soudan-Nonault, ministère du Tourisme et de l’Environnement, « cet atelier, organisé par le gouvernement congolais avec l’appui du Centre de compétence des changements climatiques du Maroc (4C) et le PNUD et d’autres partenaires, marque la volonté des chefs d’États et de gouvernements de faire du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo un instrument financier. » La ministre du Tourisme et de l’environnement a ajouté qu’« avec ce nouvel outil, à la différence des précédents termes de référence, il y a ici deux lots bien distincts. Le premier porte sur la gouvernance et le second sur le plan d’investissement qui donnent la possibilité au cabinet d’étude, qui va souscrire à cet appel d’offre, la possibilité de pouvoir soumissionner et remporter les deux lots. »
Le sommet de Brazzaville sur la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, tenu le 29 avril dernier, les Chefs d’États et de gouvernement ont manifesté leur détermination à rendre la Commission et son outil financier, le Fonds Bleu. Les engagements qu’ils ont pris nous invitent à accélérer ce processus opérationnel a conclut Arlette Soudan Nonault au terme de cette deuxième réunion du comité ad’hoc régional de la commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.
Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah, Représentant Résident du PNUD Congo, Coordonnateur du Système des Nations-Unies au Congo, a relevé « la volonté des parties aux Conventions sur les changements climatiques de contribuer à la gestion de l’environnement mondial. » Il a indiqué par ailleurs que « le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo soutient le changement des paradigmes vers un développement équilibré et durable ». Le fonctionnaire onusien a reconnu qu’un pas décisif a été franchi depuis le sommet des chefs d’États et de gouvernements de la Commission climat du Bassin du Congo, avec à la clé, la signature du protocole d’accord de sa Commission.
Il sied de rappeler que cette deuxième réunion du comité régional ad’ hoc du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo a réuni les participants au nombre desquels, des points focaux du Fonds Bleu de l’Angola, du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Burundi, du Rwanda, du Tchad, du Congo Démocratique, de la Guinée Equatoriale, du Maroc, de l’Ouganda, du Sao Tomé et Principe et du Congo Brazzaville et autres experts.
Wilfrid LAWILLA