A l’heure où les écolos et les bonnes consciences de partout crient haro sur la préservation des forêts, il nous revient que les exploitants des forêts locales possèdent une licence de longue durée. Le forestier marque chaque arbre d’un numéro d’enregistrement et identifie son espèce. Etant donné les centaines d’essences qui existent, être compétitif dans l’exploitation implique notamment la mise en œuvre des moyens techniques modernes.
« En général, les employés forestiers mangent plus de viande que les villageois des alentours. Ils battent la forêt à la recherche de gros gibiers et, souvent en tuent plus qu’ils n’en ont besoin. En outre, les routes qu’ils laissent derrière eux donnent accès à un territoire auparavant impénétrable (Lire le mensuel « Réveillez-vous» du 22 juin 26 août.
Mission NGI au Bandundu : le bois noir divise exploitants chinois et locaux de grumes
Dans la province du Bandundu et principalement à la mission NGI, les réserves forestières en bois noir est au centre de discordes entre les exploitants de grumes, des Chinois d’un côté et, de l’autre, des autochtones. Des sources indiquent que les uns et les autres se tirent à boulet rouge, pour préserver des intérêts en présence.
Il est des exploitants qui indexent leurs concurrents expatriés, les présentant comme bénéficiant de quelque couverture dans le sillage du pouvoir. « Ils jouissent du patrimoine forestier local, en y déployant autant qu’ils peuvent des engins destinés à une exploitation maximale », a relevé il y a peu, une actrice du secteur.
La tension monte autour de l’espèce du bois enviée, dans un contexte tout particulier autant pour la province que pour le secteur forestier en RD Congo. En effet, des témoignages indiquent que la libéralisation d’un engin comme la tronçonneuse est une réalité troublante pour la flore congolaise. Cela est vendu comme n’importe quel autre outil, bèche, machette, râteau, etc. dans des quincailleries de Kinshasa.
Des personnes physiques et morales qui trouvent du gain dans l’exploitation forestière en RD Congo, s’en approvisionnent à cœur-joie. Pourtant, estiment les milieux avisés, la commercialisation de même que l’utilisation de cet engin devraient être soumises à de rudes conditionnalités. La RD Congo attire aussi et surtout pas sa complexité écologique.
Cela va sans dire que l’usage inconsidéré de la tronçonneuse détruit la forêt, défie les populations locales et dérange l’écosystème», a relevé un observateur, qui invite les législateurs de ce pays à préserver les générations futures du désastre. « Faute de s’y employer, ils (les législateurs) donnent un quitus latent à la destruction du patrimoine forêt. Car bien des inciviques qui ont pris goût, agissent comme le font les braconniers. Car le changement climatique est un processus qui implique de nouvelles habitudes, un regard original et adapté à la faune et la flore », a-t-il ajouté.
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