Brazzaville a servi de balise pour la caravane de la Charte africaine du tourisme durable et responsable, en organisant la 1ère édition de cette philosophie, du 14 au 15 février 2019 sous l’impulsion de Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre du Tourisme.
Initiée en novembre 2016, en marge de la COP 22, tenue à Marrakech, au Maroc dont 26 pays africains sont signataires de cette charte, cette rencontre a marqué le lancement de la première édition de la Caravane de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable. Ces assises ont été une opportunité pour les différentes parties prenantes d’échanger sur les questions environnementales et touristiques afin d’œuvrer pour le développement d’un tourisme respectueux des engagements pris à travers cette charte.
Pour Mme Arlette Soudan-Nonault, ministre congolais du tourisme et de l’environnement, « L’évènement qui nous réunit est d’une haute portée sociale et économique. La Caravane de la Charte africaine du Tourisme Durable et Responsable qui démarre aujourd’hui, va en effet pouvoir enfin faire bouger les lignes de la perception du développement du tourisme sur notre continent. »
A en croire Mme Soudan-Nonault, « le tourisme est un phénomène majeur de société, pas seulement en tant que fait économique de premier plan, mais aussi comme réalité socioculturelle d’envergure internationale, partie intégrante de cette fameuse mondialisation, à laquelle nous sommes tous confrontés. »
Pour Arlette Soudan-Nonault, cette caravane qui démarre va pouvoir enfin faire bouger les lignes de la perception du développement du tourisme sur le continent. «Il faut le dire et le souligner avec insistance: le tourisme est un phénomène majeur de société, pas seulement en tant que fait économique de premier plan, mais aussi comme réalité socioculturelle d’envergure internationale, partie intégrante de cette fameuse mondialisation à laquelle nous sommes tous confrontés».
Un appel solennel
En ouvrant les travaux de cette caravane, Firmin Ayessa, il déclaré que le tourisme est un secteur prospère et que les pays africains en tirent pleinement avantage. «Il faut promouvoir le respect des principes de durabilité dans l’ensemble de l’écosystème. La Charte africaine du tourisme durable et responsable offre à l’Afrique une grande opportunité dans l’utilisation durable de ses ressources naturelles et culturelles à des fins d’exploitation touristique».
Il a soutenu que cette plate forme offre «un cadre consensuel de concertation pour tous les Africains, en vue de sensibiliser les parties prenantes du secteur sur les problématiques clés du tourisme durable et responsable.» Firmin Ayessa pense que compte tenu de l’intérêt que présente cette Charte, il est souhaitable que l’Afrique entière y souscrive, en veillant à ce que, dans son application, l’activité touristique durable et responsable intéresse toutes les parties prenantes: touristes internationaux, communautés hôtes prestataires et pouvoirs publics.
Il a lancé un appel à tous les pays du continent, afin qu’ils se joignent aux vingt-six Etats signataires de la Charte africaine du tourisme durable et responsable et «prennent résolument l’engagement de se lancer sur la voie du développement de ce secteur. En prenant l’initiative de l’organisation de la première caravane de la Charte africaine du tourisme durable et responsable, le Gouvernement de la République du Congo réaffirme son engagement à contribuer à la renaissance de l’Afrique», a souligné Firmin Ayessa qui a souhaité que cette première édition devienne le fer de lance du tourisme durable et responsable sur le continent.
A noter que la signature de cette Charte s’appuie sur les principes de sauvegarde et de valorisation du patrimoine naturel, de préservation du patrimoine culturel et de l’identité locale, d’intégration de l’économie locale et régionale, de diversification de l’offre touristique et de son insertion dans l’économie verte et durable, d’équité, d’éthique, de responsabilité sociale et de bonne gouvernance.
Pour lui, pour que ce secteur prospère et que les pays africains en tirent pleinement avantage, «il faut promouvoir le respect des principes de durabilité dans l’ensemble de l’écosystème. La Charte africaine du tourisme durable et responsable offre à l’Afrique une grande opportunité dans l’utilisation durable de ses ressources naturelles et culturelles à des fins d’exploitation touristique».
Elle offre, en outre, «un cadre consensuel de concertation pour tous les Africains, en vue de sensibiliser les parties prenantes du secteur sur les problématiques clés du tourisme durable et responsable», a poursuivi le vice-premier ministre qui pense que compte tenu de l’intérêt que présente cette Charte, il est souhaitable que l’Afrique entière y souscrive, en veillant à ce que, dans son application, l’activité touristique durable et responsable intéresse toutes les parties prenantes: touristes internationaux, communautés hôtes prestataires et pouvoirs publics.
La valorisation du secteur touristique durable
Pour Arlette Soudan-Nonault, cette caravane qui démarre va pouvoir enfin faire bouger les lignes de la perception du développement du tourisme sur le continent. «Il faut le dire et le souligner avec insistance: le tourisme est un phénomène majeur de société, pas seulement en tant que fait économique de premier plan, mais aussi comme réalité socioculturelle d’envergure internationale, partie intégrante de cette fameuse mondialisation à laquelle nous sommes tous confrontés».
Selon elle, une meilleure connaissance des mécanismes internes du secteur du tourisme sur le continent est donc une «condition clé du développement d’un tourisme respectueux des engagements pris à travers la Charte africaine du tourisme durable et responsable, dont la caravane démarre aujourd’hui. Il incombe à la génération du développement durable qui est la nôtre, d’œuvrer pour que cette Charte ne reste pas un vœu pieu».
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette Charte, «de nombreuses initiatives vont ainsi émarger en faveur d’un tourisme durable, en vue de sensibiliser les différents acteurs du secteur à l’importance d’améliorer l’équilibre entre développement économique, protection de l’environnement et valeur sociale. Le secteur du touristique africain va ainsi s’approprier le concept de développement durable en l’adaptant aux contextes locaux et régionaux», a fait savoir la ministre du Tourisme, tout en espérant que le lancement de la caravane de la Charte africaine du tourisme à Brazzaville servira la cause africaine d’un tourisme plus humain et qui ne tienne pas compte que des gains économiques à très court terme.
«C’est ici que se pose le problème de rentabilité du tourisme durable qui constitue une opportunité de promotion du processus participatif de la communauté dans son propre développement humain, et d’une conscience collective du respect auquel chacun a droit», a soutenu la ministre.
Cette cérémonie de lancement de la première édition de la caravane du tourisme durable et responsable a connu également les déclarations de Zurad POLIKASHVILI, Secrétaire général de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), du représentant résident du PNUD au Congo, du Secrétaire général du ministère du tourisme du Maroc, sans oublier le mot de bienvenu prononcé par le vice maire de Brazzaville, Marius Okana.
En marge de cet évènement, Madame Arlette Soudan-Nonault, Ministre du Tourisme et de l’Environnement et Monsieur Zurab Poloshkavili, Secrétaire Général de l’Organisation Mondiale du Tourisme, dévoileront la plaque commémorative de la Charte Africaine du Tourisme Durable et Responsable le 15 février 2019 à 14h00, au site des Cataractes en présence d’autres participants.
Wilfrid LAWILLA