Alors que la situation alimentaire et nutritionnelle est très critique dans la région du Sahel et pourrait s’aggraver davantage dans les mois à venir , les bailleurs de fonds multiplient les projets.
L’Union européenne (UE) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont conclu la semaine dernière un partenariat pour un projet de 18 mois visant à améliorer la production, la disponibilité et la consommation d’aliments nutritifs locaux dans la région du Sahel central, plus précisément au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Doté de €20 millions du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, le projet visera notamment à réduire les pertes post-récolte et à développer la transformation et la commercialisation et effectuera des transferts d’argent vers les plus vulnérables.
Spécifiquement au Niger, la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds de l’Opep pour le développement international, le Fonds vert pour le climat et le Fonds pour l’environnement mondial, mettent en œuvre pour un coût de $230 millions, le Projet de renforcement de la résilience des communautés rurales à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger (PRECIS-Niger).
Egalement la semaine dernière, la Banque mondiale a annoncé la mise en œuvre de la phase 2 du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2) avec à la clé un financement IDA de $375 millions avec l’objectif d’améliorer la résilience des pasteurs et agro-éleveurs dans certaines zones de la région du Sahel, en particulier le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal.
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