L’Agence française de développement (AFD) s’est associée avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour le lancement d’un projet de gestion durable de la faune sauvage dans la Zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (Kaza). Les deux partenaires financent ce projet à hauteur de 3,5 millions d’euros pour éliminer les menaces découlant de la « chasse non durable » qui se pratique à certains endroits, dans cette zone de conservation de la biodiversité couvrant une partie de l’Angola, du Botswana, de la Namibie, de la Zambie et du Zimbabwe, nous apprends Afrik 21. Ainsi, l’initiative de l’AFD et de la FAO sera mise en œuvre en partenariat avec les gouvernements du Botswana et de Namibie. L’objectif à terme est la fermeture et la fragmentation des habitations qui empêchent les animaux d’accéder aux ressources dont leur survie dépend. Le projet a aussi pour vocation de combattre le braconnage et l’abattage d’animaux du fait d’antagonismes entre populations humaines et espèces sauvages. La question du conflit homme-faune est très pressante en Afrique australe, notamment dans le bassin de l’Okavango où le stress hydrique s’installe progressivement, poussant les deux parties à se rencontrer fréquemment. En plus, il contribuera à la lutte contre la pauvreté qui occasionne la destruction de l’environnement et le conflit hommes-faune dans la Zone de conservation transfrontière Kavango-Zambèze. Cette fameuse zone des cinq frontières (Namibie, Botswana, Zimbabwe, Zambie et Angola), comprenant la majeure partie du bassin supérieur du fleuve Zambèze ainsi que le bassin et le delta de l’Okavango, concentre une faune sauvage très diversifiée. Au gré des saisons, dans cette aire protégée, les animaux qui ne connaissent pas de frontières passent d’un pays à l’autre. D’ailleurs, 50 % des éléphants africains se concentrent dans la Zone de conservation transfrontière Kavango-Zambèze.
Sur le même sujet, LACTUACHO titrait il y ‘a trois jours qu’un nouveau projet de la FAO et l’AFD va encourager la gestion durable de la faune sauvage et améliorer la sécurité alimentaire en Afrique australe.
La FAO et l’AFD ont lancé un projet d’un montant de 3,5 millions d’euros qui vise à améliorer la gestion durable de la faune sauvage et la sécurité alimentaire dans la plus vaste zone terrestre de conservation transfrontière au monde. Dans la zone de conservation transfrontière Okavango-Zambèze qui couvre une partie de l’Angola, du Botswana, de la Namibie, de la Zambie et du Zimbabwe, en Afrique australe, de grands animaux migrent en masse chaque année. C’est le cas des éléphants dont 50 pour cent de la population du continent est concentrée à cet endroit. Sur ce territoire vivent également des populations rurales pauvres dont les moyens d’existence reposent sur l’agriculture, la pêche et la chasse et qui ne peuvent pas toujours subvenir à leurs besoins élémentaires, notamment en raison des précipitations irrégulières et des fréquentes sécheresses.
Agriculture résiliente : 11 projets dans 7 pays de l’Afrique de l’Ouest
En décembre 2020, Onze projets pilotes ont été sélectionnés d’un budget total de € 2,4 millions en faveur d’une agriculture plus résiliente au climat dans la Cedeao suite au second appel à propositions de projets lancé en juin 2020 par Expertise France, à lire dans COMMODAFRICA. Ce projet s’inscrit sous l’égide de la Cedeao et en collaboration avec le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), dans le cadre du projet « GCCA+Afrique de l’Ouest » financé par l’Union européenne (UE). Ainsi, l’objectif de ces projets pilotes sélectionnés est « de financer la mise en œuvre et la capitalisation de solutions locales innovantes à fort potentiel de réplication et/ou de mise à l’échelle pour la région ouest-africaine portant sur l’adaptation aux impacts du changement climatique (sélection de semences, services climatiques, pratiques agroécologiques, systèmes d’alerte précoce) et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (stockage de carbone, exhaure par pompage solaire, énergies renouvelables dans les unités de transformation, etc.) », a déclaré le communiqué d’Expertise France, publié fin janvier.
Pour sa part, aNiamey abordant le même sujet, indique qu’en 2019,un premier appel à propositions de projets a été lancé, quatre projets sur une période de 24 mois avait abouti à la sélection au Bénin, au Niger, en Mauritanie et au Tchad. En effet,dans le cadre d’un deuxième appel à propositions 11 projets couvrent le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Nigéria, et la Sierra Leone seront mis en œuvre à partir de début 2021 pour une durée de 20 mois.
Les résultats du projet contribueront à l’élaboration de politiques visant à favoriser la création de réserves de conservation communautaires, la chasse durable et la conservation de la faune sauvage et à la mise en place des cadres institutionnels et juridiques nécessaires à l’application de ces politiques. Une approche similaire est déjà prônée en Zambie et au Zimbabwe dans le cadre du Programme de gestion durable de la faune sauvage, lequel permet de veiller à ce que soit adoptée, sur tous les sites, une démarche participative et fondée sur les droits collectifs.
« Préservation du Littoral ivoirien : le ministère des Affaires maritimes mène la réflexion », titre Abidjan.net à sa Une du 08 février.
La problématique de la gestion du littoral ivoirien et la dépollution de la lagune préoccupent les autorités étatiques. Philippe Légré, le ministre des Affaires maritimes, en a fait une des priorités de son département ministériel pour trouver des solutions durables voire définitives. Ainsi, le ministre a décidé d’étendre la réflexion, pour recueillir les avis et propositions d’experts en la matière, car convaincu qu’une telle entreprise ne peut se faire dans le silence de son bureau avec ses collaborateurs. Dans ce sens, un atelier de réflexion sur « les orientations stratégiques pour la préservation et le développement du littoral ivoirien » sera organisé le 11 février, à l’hôtel du Golf. Cette rencontre ne sera que le prétexte au vaste programme de sensibilisation sur la chose maritime et qui va s’articuler autour de deux principaux thèmes. A savoir « la sensibilisation des communautés du littoral à la gestion durable de l’environnement marin » et « le programme de dépollution du plan d’eau lagunaire d’Abidjan ». L’atelier verra donc la participation d’experts internationaux et nationaux de l’administration maritime exerçant dans la gestion durable de l’environnement. Occasion qui sera donc mise à profit pour confronter les expériences afin de dégager des perspectives pour une gestion durable de l’espace marin et côtier ivoirien, tel que souhaité par le Président Alassane Ouattara.
Maïmouna Diop (Stagiaire /VivAfrik)