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Environnement

LA CONFERENCE MINISTERIELLE SUR LA CREATION DU FONDS BLEU POUR LE BASSIN DU CONGO S’EST OUVERTE CE 8 MARS 2017 A OYO.

Un fonds bleu uniquement pour la protection et la gestion durable des eaux et des forêts.

La création du fonds bleu pour les pays du bassin du Congo tel qu’évoqué par le président de la République du Congo Denis Sassou Nguessso à Marrakech(Maroc) lors de la Convention Cadre des  Nations Unies sur les changements climatiques, Cop 22   quitte son champ d’idéations pour la matérialisation.

Le fonds bleu pour le bassin du Congo au cœur des entretiens des experts et ministres venus des pays signataires. De ces échanges  sortiront les recommandations de la gestion du fonds bleu,  le peaufinement et l’adoption des documents qui seront suspendus par un mémorandum le 9 mars 2017. Organisées dans le cadre de la conférence ministérielle sur la création du fonds bleu pour les pays du bassin du Congo, les assises de cette cérémonie ont été ouvertes par le ministre congolais de l’économie forestière de l’environnement et du développement durable Rosalie MATONDO. Aussi a-t-elle  exhorté les participants au respect des eaux et forêts en annonçant que selon les experts, d ici 2040 les 2/3  des forêts du bassin du Congo  risqueront de disparaitre si l’on ne prend garde.

Le fonds bleu du bassin du Congo  qui est une initiative de la République du Congo et soutenu par les pays dudit bassin est né du besoin de contrer les  effets du changement  climatique, des mauvaises pratiques de pêche et de l’utilisation des terres en vue de la  préservation environnementale et de la promotion des méthodes de développement des eaux. Car, grâce à la mise en valeur des ressources naturelles, pourront naitre  l’éclosion des voies navigables et de bien d’autres.

Ils sont au total douze pays signataires dans la création du fonds bleu sur le bassin du Congo : l’ Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Tchad, la Tanzanie, la Zambie et la République du Congo.

Les ministres présents à cette ouverture n’ont pas manqué de mots. « Nous ne sommes pas les grands pollueurs mais nous subissons et c’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place un fonds bleu pour le bassin du Congo afin d’apporter nous-mêmes les solutions aux problèmes de notre continent », a déclaré le ministre de l’environnement et de la pêche du Tchad, Brah MAHAMAT. De l’autre coté, Maria De Fatima Jardin, ministre de l’environnement de la République d’Angola a salué l’initiative du Président Denis Sassou Nguesso pour la concrétisation de ces propos.

Dans un monde où tout bouge  et change, les mauvaises pratiques des ressources de la nature  s’épuiseront un jour  et engendreront des conséquences lourdes non seulement sur les sociétés mais aussi et surtout sur le citoyen lambda. Aux usagers de ces pratiques de prendre conscience avant que la crise de l’eau ne sévisse dans les pays. L’eau est indispensable dit-on !

CELIA DELVERE MBOUKOU

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