La réunion de haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité s’est tenu les 14 et 15 novembre 2018 à Charm el-Cheikh, en Égypte. La Conférence des Nations Unies sur la biodiversité est la première du genre à être accueillie par la région africaine. Cette réunion de haut niveau a été convoquée à un moment opportun, il ne reste que deux ans pour respecter le Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 de la Convention sur la diversité biologique et ses objectifs d’Aichi relatifs à la biodiversité, et ce surtout à un moment où, l’engagement de la communauté mondiale sur les questions de biodiversité devient pressage.
Sous le thème « Investir dans la biodiversité pour les peuples et pour la planète », la réunion de haut niveau a ouvert la voie à des échanges dynamiques entre les ministres de l’environnement et d’autres secteurs, des dirigeants de tous les secteurs de la société, y compris le secteur des entreprises, et des chefs des Nations Unies Agences et représentants de haut rang. Elle a fourni également une orientation politique aux résultats de la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique, qui a abordé également ces mêmes questions, entre autres.
L’objectif principal de ce segment de haut niveau a été de fournir une plateforme de discussion sur les différents moyens d’intégrer la biodiversité dans les secteurs de l’énergie et des mines, des infrastructures, de la fabrication et du traitement, et de la santé, dans le contexte plus large du développement durable et de la réalisation des objectifs de développement durable. Tout au long de la conférence, il sera question de traiter également de la manière d’impliquer la communauté internationale dans le processus de transformation nécessaire, pour que le nouveau cadre mondial pour la biodiversité soit adopté en 2020. La participation au segment de haut niveau était d’une importance stratégique pour faciliter le dialogue multisectoriel visant à intégrer davantage la biodiversité, dans les secteurs de l’énergie et des mines, des infrastructures, de la fabrication et de la transformation et de la santé, en particulier dans le contexte du développement durable, mais elle ne fut pas ouverte à tous.
Cette rencontre de haut niveau sur les deux jours a consisté principalement à conduire en séances plénières et en tables rondes, et à aboutir à des propositions de pistes de solutions. La première journée s’est ouverte par une plénière, suivie de deux tables rondes parallèles sur les infrastructures et la fabrication et la transformation. La deuxième journée s’est ouverte par deux tables rondes parallèles sur l’énergie, les mines et la santé, suivies d’une séance plénière de clôture. Les tables rondes ont débuté par quelques exposés liminaires des Parties et de l’industrie, suivis d’une discussion interactive. Le segment de haut niveau a adopté une déclaration politique sur l’intégration dans les secteurs de l’énergie et des mines, des infrastructures, de la fabrication et de la transformation, et de la santé.
Rédigé par Tamoifo Nkom Marie (tamoifo@gmail.com), consultante d’Afrique Environnement Plus (AEP) pour l’OIF/IFDD