La 14 réunion de la convention des Nations Unies sur la diversité biologique a été officiellement ouverte ce 17 novembre 2018 dans le centre international de conférence de Sharm El Sheikh en présence du Président égyptien, Abdel Fattah el-Sisi. Ont successivement pris la parole ; l’Ambassadeur. José Octavio Tripp Villanueva, du Mexique, au nom de la présidence de la CdP 13, qui a souligné l’important travail des organes subsidiaires, des autres organes compétents des Nations Unies et du large éventail de parties prenantes, et a souligné qu ‘ «il est temps d’investir dans la biodiversité pour les gens et la planète.
Mme Yasmine Fouad, ministre de l’Environnement de l’Égypte et présidente de la COP 14, a souligné que la nature et l’humanité étaient indissociables, et a exhorté les participants à œuvrer en faveur des objectifs de la CDB et à mettre en place un cadre stimulant pour l’après-2020 pour la dignité et la survie de la future génération.
La Secrétaire exécutive de la CDB, Cristiana Païca Palmer, a déclaré que les succès obtenus depuis l’adoption de la CDB n’avaient pas suffi à enrayer la perte de biodiversité et a présenté deux choix difficiles: Soit rester sur la voie actuelle avec des conséquences en cascade ou soit choisir une voie de conservation, de restauration et de transformation. Elle a exprimé son optimisme au regard des résultats du Sommet et du Segment de haut niveau africains sur la diversité biologique précédents (13 au 14 novembre), et a exhorté les délégués à faire preuve de courage et de sagesse dans leurs décisions.
María Fernanda Espinosa Garcés, présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies, a souligné par vidéo, la responsabilité de la communauté internationale dans l’inversion des tendances actuelles en matière d’extinction des espèces. Elle a noté l’interdépendance des trois Conventions de Rio, et a souligné qu’elles sont toutes les trois essentielles à la survie de l’humanité. Elle a souligné la nécessité d’une action collective pour préserver la biodiversité, atténuer le changement climatique et assurer la durabilité des modes de consommation et du développement actuel sans compromettre les droits des générations futures.
Une performance d’écoliers égyptiens a suivi, illustrant la nécessité de protéger l’environnement et l’importance des objectifs de développement durable (ODD) à travers une chanson fort mémorable.
Le Président égyptien, Abdel Fattah el-Sisi, a évoqué la sensibilisation de l’Égypte ancienne aux écosystèmes et au dévouement des pharaons à la nature. Il a également insisté sur la protection constitutionnelle de l’Égypte pour la nature et ses ressources. Faisant observer que la CDB n’avait pas réussi à mobiliser pleinement la communauté internationale pour préserver efficacement la biodiversité en raison d’un manque d’intégration, il a appelé à l’intégration des objectifs de la CDB dans tous les secteurs.
Parmi les organisations internationales présentes, telles que UNEP, UN ENVIRONMENT; WWF ; GIZ; COMIFAC; l’IFDD s’est jointe par la voix de son directeur M. Jean-Pierre NDOUTOUM, Directeur de l’IFDD au panel des organisations internationales présentes.
L’Organisation des Nations Unies appelle les décideurs de plus de 190 pays à redoubler d’efforts pour mettre fin à la perte de biodiversité et protéger les écosystèmes qui garantissent la sécurité de l’alimentation en eau et la santé de milliards de personnes. En outre, en marge de la Conférence des Nations Unies sur la diversité biologique, des gouvernements, des entreprises, des ONG et des organisations intergouvernementales, des villes et des autorités infranationales, des peuples autochtones et des communautés locales se sont engagés à soutenir le Plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020. La jeunesse et la société civile y prend part.
Marie TAMOIFO