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Interview AEP

COP22 : Interview de Monsieur KAPUPU, Représentant des peuples autochtones

A.E.P : Monsieur Kapupuvous avez conduit la délégation des peuples autochtones de l’Afrique centrale dans cette COP 22, que peut-on retenir comme résumé des activités ayant marquées votre participation à cette activité ?

 Monsieur Kapupu: Ce qui nous a marqué  durant cette COP, premièrement, pendant le discours d’ouverture de la COP, on n’a tenu compte d’abord des populations autochtones qui sontparmi les parties prenantes à subir sur les effets des changements climatique ; deuxièmement, je constate  que comme la COP 22 est la COP de l’action de l’accord de Paris, je trouve que les discours ont été bien tracés, on ademandé que les parties puissent respecter leurs engagements qu’ils ont pris ; et en plusnous voyons qu’à cette allure les engagements des pays plutôt seront effectifs,  surtout on ainsisté sur le financement  des 100 milliardsqu’ils soient opérationnels ;et puis par exemple la France avec son PrésidentFrançois Hollande quiva lui-même faire le premier pas pour essayer de concrétiser cet accord de Paris.Comme vous le savez très bien pour nous peuples autochtones qui étaient là, notre problématique était qu’onnous prenneen compte dans le préambulede l’accord de Paris, en parlant des droits des peuples autochtones et cela a été fait dans les discours des entreprises, desONGs et des secteurs privés, même le président Hollande a souligné que l’implication de toutesles communautés est importante. Nous attendonsmaintenant les conclusions de la COP22 à la clôture pour vois si on atteindra le pourcentage des pays qui ont ratifié l’accord et j’espère aussi que le groupe Afriqueva essayer de donner son point de vueen ce qui concerne lesengagements des pays, et chaque paysdoit s’engager pour que ça soit effectif.

Au niveau des actions engagées lors de cette COP22, que pouvons-nous retenir comme action.On vous a vuplusieurs fois à la zone verte entrain d’échanger, qu’est-cequi a meublé l’agenda autochtone à cette activité ?

Vous savez que nous les peuples autochtones nous avons qu’un seul agenda,c’estdire que le pays, par exemple vous voyez tous ce qu’on est entrain de parleret nous disons toujours avec l’accord de Paris,la responsabilité a été claire et différenciée, chacun a sa part de responsabilité sur le réchauffement climatiqueet c’est qui nous intéresse.Nous nous disons que par exemple tout le monde est entrain de parler sur les énergies renouvelables,ce sont vraiment des points très saillants que tout le monde essaie de parler, mais pour nous les peuples autochtones c’est dans l’ensemble, parce que notre préoccupation est transversale, que ça soit sur les énergies, l’agriculture. Pour nous, nous voulons que les pays surtout en voie de développements doivent faire les projets banquables compte tenue des situations de leurs pays et des populations et non de copier, parce que souvent quand c’est tel domaine on met beaucoup d’argent, telle que dans l’atténuation. Vous trouverez beaucoup des pays qui au lieu de faire des projets en ce qui concerne l’adaptation et bien tout le monde veut aller là où il y a beaucoup d’argent et c’est ce que nous déplorons, nous les peuples autochtone nous sommes entrain de dire que les deux secteurs soient vraiment uniformeset standardisés et celadépend d’un pays à l’autre ; làoù on trouve que l’adaptation est le meilleur on la fait, làoù on trouve qu’il faut atténuer, doncon fait l’atténuationet c’est surtout aux pays du Nord qu’il faut demander d’atténuer leurs effets.

Raoul SIEMENI

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