Cette communication a été faite lors d’une séance d’échanges à bâton rompu entre la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et les femmes négociatrices venues de 28 pays de l’espace francophone, organisée, le 02 novembre 2023, au pavillon de l’Institut de la Francophone pour le Développement Durable (IFDD), à Dubaï.
La Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale pour la Francophone voulait bien entre ces femmes négociatrices venues de l’espace francophone, après leur dernière session de formation présentielle à Lomé, au Togo.
Ce moment d’échanges a permis à la Secrétaire Générale d’écouter ces vaillantes femmes initiées dans les négociations pour défendre les positions des pays francophones, leur rôle dans leurs délégations respectives.
« Je suis très heureuse d’avoir ce moment avec vous… je suis ici surtout pour affirmer la position de l’organisation internationale de la francophonie comme quoi, le monde environnemental, politiques, économiques, sociales sans la participation active des femmes est un échec », a déclaré la SG de l’OIF.
Pour Louise, l’organisation, dont elle a la charge, donne une place de choix aux femmes. « L’organisation que je représente est une organisation qui croit dans le pouvoir transformateur des femmes. Les questions liées à l’environnement et à la biodiversité les perturbations climatiques que connaît le monde d’aujourd’hui a besoin de l’intelligence, de l’énergie, et du reparti des femmes pour pouvoir avancer », affirmé la SG de l’OIF
« Les femmes snt les plus grandes victimes des changements climatiques mais elles sont aussi les porteuses de solutions », a rappelé Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie aux négociatrices francophones pour le climat à la COP28
Un échantillon des femmes s’exprimait librement et donnait leurs avis par rapport à la Cop 28, à leur travail au quotidien. Aussi, de l’impact que cette formation et position de négociatrices a sur leur vie professionnelle. Également, l’impact dans leurs pays respectifs. Une occasion aussi à ces femmes de faire une projection pour que demain, elles deviennent de grandes négociatrices chevronnées.
Le bal a été lancé par la représentante de la République de Guinée, Mme Kadiatou Diallo qui a pris le train en 2022. « J’avoue qu’au début, je ne comprenais pas de quoi on parle lorsqu’il s’agit de négociations climats par manque d’éléments et c’est grâce à la formation de l’IFDD et surtout celle organisé au Togo m’a permis de comprendre le processus. »
Les femmes négociatrices de l’île Maurice qui a expliqué les avantages d’être négociatrices aussi bien dans les Cop, mais aussi dans son pays. Elle a mis en lumière la problématique des érosions côtières que vit son pays.
Les femmes du Cameroun, du Togo, de la RDC ont également expliqué leurs rôles au sein des délégations de leurs pays respectifs et de leur travail au quotidien durant cette Cop28.
Présente aux côtés de la Secrétaire générale de l’OIF, Mme Rosalie Matondo en sa qualité de Ministre de l’Economie forestière n’a pas manqué d’encourager ces femmes négociatrices à s’engager âprement dans le travail qui demande autant de subtilité.
Elle s’est montrée disponible à participer à l’émergence de ces femmes négociatrices des pays francophones à travers des sessions de formation et de renforcement de capacité, en sa qualité d’enseignante dans deux universités du Congo (NDLR : Marien Ngouabi et Denis Sassou N’Guesso).
Elle a conclu invitant à l’IFDD de la nécessité de mettre une femme bilingue dans chaque délégation, car rappelons-le que les négociations se font en anglais.
Wilfrid Lawilla DIANKABAKANA à DubaÏ
