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Forêt

FSC : un groupe d’experts autochtones mise en place

 

Des autochtones venus de quatre pays d’Afrique centrale se sont réunis à Brazzaville récemment afin de se soumettre à une sélection qui désignait les cinq membres d’un groupe d’experts autochtones qui bénéficieront d’une formation de renforcement des capacités nécessaires pour appuyer une meilleure participation dans le domaine de la gestion forestière.

Ce projet développé et mit en œuvre par le Forest Stewardship Council (FSC) en partenariat avec le Forest Peoples Programme (FPP) a été financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans le cadre du Programme FAO-UE FLEGT qui vise à améliorer l’implication des populations autochtone et locales dans le cadre de la mise en œuvre des APV-FLEGT.

Après plusieurs plaintes émises par certaines voix dans la sous région sur le manque participation des populations autochtones dans la prise de décision et de ne pas ou presque pas bénéficier des redevances et rentes forestières, ce projet veut renforcer les capacités de cette couche de la population pour améliorer leur participation dans ce qui se fait et se fera désormais autour des forêts.

Selon Olivia Rickenbach, Experte internationale du FSC et formatrice l’objectif du projet est de « renforcer des capacités pour améliorer la protection des droits des populations autochtones et communautés locales et assurer leur participation réelle à la gestion responsable des forêts. »

The Forest Stewardship Council® (FSC) est une organisation indépendante non gouvernementale à but non lucratif créée pour encourager une gestion forestière écologiquement adaptée, socialement bénéfique et économiquement viable des forêts de la planète. Il soutient les droits des populations autochtones par ses normes pour une gestion responsable de la forêt.

Pour Venant Messe, représentant Afrique du Comité permanent des peuples autochtones auprès du FSC « Il faut combler le vide qui existe entre le comité permanent et les communautés autochtones ».

Le Comité permanent des peuples autochtones au sein du FSC c’est une instance mondiale établie pour associer les populations autochtones à des questions de la gestion forestières et de la certification FSC. « Les cinq membres du groupe issus de quatre pays de la sous région, Afrique centrale vont jouer le rôle de passerelle entre le comité permanent et les délégués que nous sommes pour pouvoir collecter les problèmes des communautés à la base concernant la question des forêts certifiées. » a déclaré Venant Messe.

Il ne s’agit pas des délégués les droits des populations autochtones par ses normes pour une gestion responsable de la forêt.

Pour Venant Messe, représentant Afrique du Comité permanent des peuples autochtones auprès du FSC « Il faut combler le vide qui existe entre le comité permanent et les communautés autochtones ».

Le Comité permanent des peuples autochtones au sein du FSC c’est une instance mondiale établie pour associer les populations autochtones à des questions de la gestion forestières et de la certification FSC. « Les cinq membres du groupe issus de quatre pays de la sous région, Afrique centrale vont jouer le rôle de passerelle entre le comité permanent et les délégués que nous sommes pour pouvoir collecter les problèmes des communautés à la base concernant la question des forêts certifiées. » a déclaré Venant Messe.

Le 13 Juin, 20 candidats venus du Cameroun, de la Centre Afrique, du Congo et du Gabon ont pris part à un atelier de sélection au terme duquel, cinq personnes ont été retenues pour suivre la formation de renforcement des capacités.

Les participants à cet atelier ont été désigné par des structures des peuples autochtones suivantes : RENAPAC (Congo) ; GBABANDI et OKANI (Cameroun) ; MEFP et REPALCA (RCA) ; MINAPYGA et ADCPPG (Gabon).

La sélection a été faite à base des critères spécifiques comme toute évaluation : les candidats devraient avant tout montrer leur lien direct et leur familiarité avec les enjeux et thématiques des zones forestières. Basé sur trois différentes exercices les candidats devraient par exemple aussi présenter leur capacité d’expression, de compréhension et de travailler en groupe. Un entretien final aidait aux évaluateurs d’aborder des questions encore ouvertes.

Les candidats retenus seront invités à une suite de cinq formations au cours de quelles ils vont développer, mettre en pratique et approfondir basé sur le principe de retour d’informations des connaissances techniques et des compétences en matière de concertation et de représentativité. Au final, les experts ainsi formés agiront comme animateurs à leur tour pour former six (06) gestionnaires forestiers aux mécanismes et outils de concertation qu’ils ont développés.

Venant Messe a conclu « Dans la suite de la formation, nous allons nous appesantir sur le volet plaidoyer parce qu’il faut déjà connaitre ses droits pour pouvoir revendiquer quelques choses. Il faudra donner les outils nécessaires aux experts autochtones pour revendiquer ce qui revient aux communautés autochtones. ».

Wilfrid LAWILLA

 

 

 

 

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