« Le nombre de rhinocéros noirs en liberté en Afrique a ainsi augmenté légèrement, de 2,5 % par an, pour passer de 4.845 animaux à 5.630. Les prévisions indiquent « une progression limitée au cours des cinq prochaines années », assure l’UICN, par communiqué. La directrice de l’organisation, explique par ailleurs que cette évolution positive ne signifie pas pour autant que la partie est gagnée et que l’espèce n’est plus menacée. « Cette évolution est en grande partie due à des lois plus strictes et à la gestion des populations, avec des déplacements de rhinocéros d’une population à l’autre pour favoriser leur reproduction. Il existe trois sous-espèces de rhinocéros noirs, l’une est « quasi menacée » et les deux autres « en danger critique ». Par ailleurs, le rhinocéros blanc, dont la population est plus importante, reste considéré comme étant « quasi menacé » selon la classification de l’UICN. La population de la sous-espèce des rhinocéros blancs du Sud a décliné d’environ 15 % entre 2012 et 2017 (18.000 individus), en grande partie à cause du braconnage dans le parc Kruger en Afrique du Sud. Le rhinocéros blanc du Nord, est, lui, « en danger critique » d’extinction voire « éteint à l’état sauvage » » résume 20 Minutes .
Toujours menacée par des braconnages pour ses cornes qui se vendent au marché noir, la situation du rhinocéros s’améliore dans la mesure où les pays concernés mettent en place des politiques de surveillance ambitieuses.