Mme Arlette Soudan NONAULT, ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a présenté, au cours d’un petit-déjeuner avec les hommes et femmes des médias, les avancées des actions menées par son ministère, aussi bien au Congo qu’à l’étranger.
« Lorsque la biodiversité était encore balbutiante, le président Denis Sassou N’Guesso a été le pionnier qui a porté cette bataille et aujourd’hui l’environnement, le climat et la biodiversité sont devenue une cause existentielle pour l’humanité », l’a rappelé la ministre Arlette Soudan-Nonault.
« Et nous savons que cette thématique est aussi, pour notre pays, un élément clé dans le déploiement d’une puissance diplomatique et médiatique », a-t-elle ajouté.
A titre d’illustration, la ministre de l’environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, a cité le 2ème sommet de trois bassins, organisé à Kintelé. « Et s’il fallait encore en faire la démonstration, la tenue, en octobre passé, à Brazzaville, du sommet des trois bassins forestiers, tropicaux et de biodiversité de la planète, sur lequel je ne reviendrai pas ici, sera là pour en témoigner. Et que dire récemment de la première Conférence internationale l’Afforestation et de Reboisement (CIAR-1), tenu tout récemment une fois de plus ici, à Brazzaville, sans oublier qu’en 2011 déjà, il avait la première édition du sommet, donc des trois bassins ».
La ministre Arlette Soudan-Nonault pense que le président Denis Sassou N’Guesso a beaucoup interpelé la communauté internationale sur la question de l’environnement. « Donc pour vous dire que le chef de l’Etat a toujours été un lanceur d’alerte en matière de gestion de nos écosystèmes ».
Elle a aussi interpelé la population à s’engager dans cette lutte environnementale. « Mais cependant, il convient de noter que l’environnement, le climat et la biodiversité, ne sont pas seulement un outil de présence et d’influence sur les grandes arènes internationales. Ce sont aussi, et je dirais avant tout- une préoccupation quotidienne pour nos concitoyens qui en vivent et qui en souffrent. Et c’est sur cette bataille liée aux conditions de vie, donc, des congolaises et des congolais que nous concentrons tous nos efforts ».
Des lois règlementant le secteur
La politique de protection de l’environnement en République du Congo et régis par la loi numéro 33-2023, du 17 novembre 2023, portant gestion durable de l’environnement en République du Congo. «
La ministre Arlette Soudan-Nonault a souligné que « 32 ans après la grande loi novatrice qui avait été celle de 1991, donc 32 ans après, pour coller aux nouveaux enjeux, donc de la gestion de ces écosystèmes. Donc, nous avons cette nouvelle loi portant la gestion durable de l’environnement, aujourd’hui, en République du Congo ».
Dans l’optique de vulgariser ces nouveaux textes, la ministre Arlette Soudan-Nonault a annoncé qu’elle procédera dans les jours à venir, à une tournée de sensibilisation.
Elle a aussi parlé du marché de crédit carbone. « Ces mécanismes financiers et nous faut œuvrer pour la reconnaissance de ce marché carbone, qui l’a également un ancrage dans l’accord de paris, pour que nous allons vers un marché du crédit carbone souverain et non un marché du crédit du carbone volontaire, qu’est un marché allé assez volatile et qui pas régulée ».
« Concrètement, j’aimerais vous dire qu’il s’agit de la de de valoriser, de monétiser également, d’un autre côté, le carbone, parce qu’il nous faut donner une économie, un chiffre, un montant », a-t-elle souligné.
Wilfrid Lawilla DIANKABAKANA