Par : Igor Strauss
Transmise à l’homme, par des piqûres de moustiques, le paludisme est une maladie potentiellement mortelle, qui a causé 405 000 décès en 2018, dont 94% en Afrique. Alors que le continent est également confronté à la pandémie de Covid-19, qui met à l’épreuve des systèmes de santé déjà fragiles, l’OMS s’inquiète d’une recrudescence des cas de paludisme. Le nombre de décès pourrait même doubler en 2020, ce qui représenterait un retour aux taux de mortalité observés, il y a 20 ans.
Les moustiquaires sont importantes dans la lutte contre le paludisme mais ne suffisent pas à le prévenir l : quels sont les autres conseils à suivre ?
- Pr Hervé Menan, professeur de parasitologie et mycologie, chef du département de parasitologie et mycologie à l’UFR des sciences pharmaceutiques et biologiques de l’Université Félix Houphouët Boigny à Abidjan en Côte d’Ivoire, vice-président de la société africaine de parasitologie et directeur du CeDReS (Centre de Diagnostic et de Recherche sur le SIDA et les autres maladies infectieuses).