Les consultations nationales pour le développement des positions communes dans les pays membres de la commission climat du bassin du Congo, prélude au sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, ont été lancées ce 16 octobre 2023, à Brazzaville par le premier ministre, Anatole Collinet Makosso.
Ces consultations nationales qui se tiennent sous l’égide de Mme Arlette Soudan-Nonault, la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, s’inscrivent dans le cadre de la préparation du sommet des Trois Bassins pour la préservation et la restauration des plus grands poumons verts de la planète.
Mme Arlette Soudan-Nonault a rappelé que « le sommet des Trois Bassins pour la préservation et la restauration des plus grands poumons verts de la planète répond à trois objectifs principaux, à savoir La promotion de la coopération scientifique et technique, le renforcement des capacités et l’accroissement de l’influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l’environnement ; L’établissement d’une gouvernance mondiale efficace pour gérer les défis environnementaux et climatiques à l’échelle planétaire et L’élaboration d’une stratégie commune visant à stimuler les projets d’investissement pour lutter contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité ».
« Ces consultations se tiennent conformément aux recommandations des Nations -Unies relatives à l’inclusion et à la participation citoyenne à la décision », a déclaré Arlette Soudan-Nonault.
M. Chris Mburu, Coordonnateur du Système des Nations Unies et Représentant personnel du Secrétaire Général de l’ONU, a son côté, félicite le gouvernement congolais, en général, et le président Denis Sassou-N’Guesso, en particulier pour son leadership dans le domaine de l’environnement et du développement durable ainsi que ces contributions significatives dans la lutte contre le changement climatique et de la préservation de la biodiversité…
A noter que ce dialogue qui s’ouvre en amont autour du sommet, en rassemblant les forces vives de la nation pour échanger sur les contours et les enjeux de cet événement majeur, permettra de faciliter la compréhension des différents sujets qui seront couverts pendant le sommet et impulser des débats.
« En tant que pays hôte, nous ne pouvions laisser la société congolaise le vivre de manière passive en la tenant à l’écart d’un rendez-vous historique pour notre pays », a réaffirmé la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo à l’assistance.
Les conclusions qui contribueront au sommet
Le croisement des visions, la capitalisation des expériences et la mutualisation des compétences tels sont les éléments qui ont suscité l’intérêt, pour le ministère de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, à l’organisation de ces consultations.
Outre les éléments cités ci-haut, les présentes consultations permettrons également à donner l’occasion aux différentes couches de la société (…) de s’imprégner des enjeux et ainsi qu’à réfléchir collectivement en vue de développer une vision commune. « Ces échanges naitront les meilleures idées et émergeront les meilleures orientations pour des positions justes et des décisions éclairées », a déclaré Mme Arlette Soudan-Nonault.
Pour M. Anatole Collinet Makosso, premier ministre du Congo, ces consultations nationales se tiennent « en vue de partager et de recenser les préoccupations de toutes les forces vives de la nation sur les sujets à débattre lors du sommet ». Il a poursuivi en déclarant que « l’objectif de cette démarche étant de stimuler un dialogue national inclusif sur ces questions ». D’où la nécessité « d’inclure la société congolaise dans la préparation et le déroulement du sommet et des enjeux qu’il porte », renchéri-t-il.
« Développer et nourrir une vision nationale partagée sur la gestion des écosystèmes naturels, le changement climatique et la biodiversité ; Informer les acteurs nationaux sur les opportunités de développement d’activités porteuses et les financements innovants en vue de tirer les meilleurs bénéfices économiques de la gestion durable des écosystèmes et de la biodiversité ; Faire connaître les préoccupations et les besoins des différentes couches de la population, plus particulièrement les jeunes, les femmes et les groupes marginalisés et Enfin développer une influence et devenir une force de proposition régionale et international pour renforcer le positionnement du pays », tels sont, aux yeux du premier ministre congolais, les résultats entendus a l’issue de ces consultations nationales.
« Ce rapport permettra de consolider la position congolaise et les recommandations pertinentes seront portées au sommet pour alimenter les discussions au niveau ministériel en vue des décisions et des consultations interrégionales », a conclu Anatole Collinet Makosso.
Wilfrid Lawilla DIANKABAKANA