Ces trois dernières années, de la conservation de la faune à la gouvernance environnementale, de la surveillance météorologique à la planification urbaine sobre en carbone, la coopération sino-africaine pour le développement vert s’est pleinement déployée sur le continent africain, terre pleine de promesses et point chaud du développement.
L’Afrique est riche en ressources fauniques et c’est le continent qui compte la faune sauvage dont le nombre est le plus élevé et la taille la plus grande sur une grande échelle, mais le problème du braconnage de la faune y est également sérieux. En effet, selon les statistiques, au cours des 10 dernières années, plus de 1 000 hommes des patrouilles de la faune africaine ont sacrifié leur vie dans la bataille contre les braconniers. Le 7 août de cette année, la cérémonie des Prix des patrouilles fauniques africaines 2018 a eu lieu au Cap, en Afrique du Sud. Ce prix, créé par des entreprises chinoises, offre des récompenses à 50 patrouilles de la faune de première ligne dans 17 pays africains. Il s’agit du premier prix destiné aux patrouilles africaines de la faune, soulignant les efforts des entreprises chinoises pour participer activement à la conservation de la faune en Afrique. À l’heure actuelle, la Chine a signé des accords de coopération avec des nations africaines telles que l’Afrique du Sud et le Kenya pour protéger la faune de ces pays.
Selon Erik Solheim, sou-secrétaire général de l’ONU et directeur exécutif du PNUE, la Chine joue un rôle mondial dans le domaine de la protection de l’environnement : ainsi, le gouvernement chinois a édicté une interdiction totale du commerce de l’ivoire, pour protéger les éléphants sauvages d’Afrique à la source, et des entreprises chinoises
soutiennent également la conservation de la faune avec des actions pratiques.
Certains pays d’Afrique sont pauvres et faibles et entretiennent une relation importante avec leur environnement écologique fragile. En 2007, l’Union Africaine a lancé son plan de construction « Grande Muraille verte », qui a pour ambition de planter une ceinture forestière d’une largeur de 15 kilomètres et d’une longueur de plus de 7 600 kilomètres entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est afin d’empêcher toute nouvelle expansion du désert du Sahara. Et en septembre de l’année dernière, l’Institut d’écologie et de géographie du Xinjiang de l’Académie des sciences de Chine a signé un accord avec les organisateurs africains de la « Grande Muraille verte », et elle a également participé à la construction de celle-ci et coopéré avec des pays comme la Mauritanie.
De Saihanba à Kubuqi, les réalisations de la Chine et son expérience en matière de lutte contre la désertification sont reconnues dans le monde entier. La superficie des terres désertifiées en Chine est passée d’une moyenne de plus de 10 000 kilomètres carrés à la fin du 20e siècle à une réduction annuelle moyenne de plus de 2 400 kilomètres carrés. Aujourd’hui, la technologie chinoise d’assainissement des sols, son système d’information géographique et ses technologies de télédétection vont être appliqués dans le domaine de la lutte contre la désertification en Afrique, et selon Abdullah Ali, secrétaire exécutif de l’organisation africaine « Grande Muraille verte », l’expérience de la Chine en matière de désertification constituera un soutien important pour ce projet.
La Chine a également contribué à améliorer l’état des ressources en sols et en eau sur le continent africain grâce à des projets agricoles respectueux de l’environnement. Dans le Centre d’aide chinois pour la démonstration des technologies agricoles de la province du Sud du Rwanda, le cours de formation en technologies du mycélium basé sur l’environnement climatique local est ainsi très populaire dans la région. La technologie de plantation d’herbe fongique contribuera non seulement à résoudre les problèmes locaux de sources alimentaires saines et de moyens d’existence, mais permettra également de réparer les dégâts causés aux forêts causés dans le passé par la croissance des bactéries, et aidera à consolider les terrains en pente et prévenir l’érosion des sols.
Addis-Abeba, la capitale éthiopienne qui compte plus de 4 millions d’habitants et connaît une urbanisation rapide, à l’instar de nombreuses grandes villes africaines, souffre de ce qu’on appelle le « siège des déchets ». Il y a quelque temps, la première centrale électrique d’Afrique fonctionnant avec des déchets a été achevée par des entreprises de construction chinoises ; elle permet d’éliminer une quantité de déchets venant de toute la ville allant jusqu’à 1 400 tonnes par jour, tout en ayant une capacité de production annuelle de 185 GW, constituant une solution efficace à la pollution de l’environnement urbain et devenant une nouvelle carte de visite de la Chine pour promouvoir le développement vert en Afrique. Selon Azeb Aznak, président de l’Ethiopian Electric Power Company, cette centrale de valorisation énergétique des déchets est un élément important de la stratégie énergétique verte de l’Éthiopie. « Il s’agit d’un projet phare pour l’Éthiopie et l’Afrique », a-t-il dit.
Le Projet de coopération Sud-Sud sino-africain de transfert de technologies des énergies renouvelables a été mis en œuvre depuis 2015. Depuis lors, un certain nombre de projets de démonstration comme des petites centrales hydroélectriques, des projets d’énergie solaire et éolienne, de biogaz, de fourneaux propres et autres ont été lancés en Afrique. S’agissant des efforts du gouvernement chinois dans la résolution du problème de la consommation d’énergie dans les populations et zones du monde sans électricité, l’ancien secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a décerné les plus vifs éloges à la Chine, disant : « les transferts de technologies d’énergies renouvelables de la Chine vers l’Afrique sont un important exemple de l’innovation dans la coopération Sud-Sud. C’est une mesure positive prise par la Chine et les pays africains pour atteindre l’Agenda 2030 du développement durable ».
Assurer la protection de l’environnement tout en favorisant le développement économique est l’objectif commun de la Chine et de l’Afrique. Le 17 août dernier, le secrétariat intérimaire du Centre de coopération sino-africain pour l’environnement a été inauguré au siège des Nations Unies à Nairobi, au Kenya. La création de ce centre vise à promouvoir le transfert de technologies vertes entre la Chine et l’Afrique, à partager l’expérience de la Chine en matière de développement vert et à établir un pont entre les échanges Chine-Afrique. A cette occasion, le directeur exécutif adjoint du PNUE Joyce Musuya a fait son éloge de celui-ci, soulignant qu’il fournit à la Chine et aux pays africains une plate-forme de coopération dans le cadre de la coopération Sud-Sud, favorisant la coopération mutuelle pour faire face conjointement aux défis environnementaux mondiaux.
source : le quotidien du peuple