Lancé en août 2015, ce projet sur la promotion de la conservation et de l’utilisation durable de la biodiversité et des mesures contre le changement climatique dans les pays de la sous région a totalisé trois ans et demi se sont écoulés, a déclaré la Directrice de JICA. Cette dernière a ajouté qu’il ne reste qu’environ un an et demi pour arriver au terme dudit projet, prévue pour juillet 2020. Avant de révéler son intérêt à participer à cet atelier.
Dans son intervention, M. Raymond Ndombandoye, le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC a rappelé que durant l’année 2018, « le projet a mis en œuvre différentes activités telles que la formation des travaux laboratoires de bio prospection de l’APA au Rwanda, la formation de surveillance des forêts-Inventaire forestier au Gabon, le micro-projet pilote de l’espace COMIFAC Segment Cameroun ».
Le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC a saisi cette opportunité pour énumérer quelques réalisations du projet, notamment dans l’appui à l’organisation de différentes réunions des Groupes Thématiques de la COMIFAC ainsi qu’à celle des tables rondes tenues au Rwanda et au Gabon. De plus, il a fait savoir que le projet a appuyé « le personnel du Secrétariat à participer à la 24ème Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations-Unis sur le Changement Climatique à Katowice au Pologne et à la 14ème Conférence des Parties de la Convention de la Diversité Biologique à Sharm El-Sheich en Egypte ».
Cette quatrième réunion du Comité de Pilotage dudit Projet avait pour but d’examiner l’état d’avancement des activités et de revoir l’orientation du Projet sur la base des résultats obtenus jusqu’à la fin de 2018, si besoin en était, à en croire, le modérateur de l’Atelier, M. Gervais Ludovic Itsoua, Secrétaire Exécutif Adjoint de la COMIFAC. Ainsi, les objectifs étaient, notamment : (i) examiner l’avancement des activités du Projet de 2018; (ii) revoir l’orientation du Projet sur la base des résultats obtenus jusqu’à la fin de 2018; et enfin, (iii) valider le Plan de Travail Annuel 2019 budgétisé.
Mettre les laboratoires de bio-prospection et d’inventaire forestier au service des pays de la COMIFAC
Les participants ont assisté à deux exposés sur ces thématiques présentés respectivement par les experts du projet JICA, Nimura et Sasakawa. Ils ont mis en évidence les recommandations pour recadrer ce projet. En effet, il s’agit de mettre en place de synergies en vue d’adresser les besoins des pays de la sous-région de manière désormais prioritaire.
Dans cette optique, les participants ont identifié les actions prioritaires par la suite, à savoir : (i) coordonner l’analyse de la valeur économique des APA dans l’espace COMIFAC ; (ii) normaliser et réglementer sur l’exploitation des APA ; (iii) mobiliser le secteur privé par des incitations économiques, et (iv) le renforcement des capacités de laboratoires de pays de la COMIFAC. En outre, l’aspect de la communication a été épinglé enfin. D’ou, l’importance d’établir de passerelles importantes pour informer les parties prenantes sur la mise en œuvre du projet.
Au terme ce cet atelier d’un jour, le SE de la COMIFAC, M. Raymond Ngombandoye et Mme la Directrice de JICA ont respectivement apprécié la qualité des travaux. Le plus important est de faire usage des acquis du projet. S’agissant de demandes adressées, il est important pour la JICA de savoir l’impact du projet sur le plan régional.
Alain Parfait NGULUNGU (GTGF) & Raoul SIEMENI (RECEIAC)