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Conservation

Conservation de la biodiversité : une lueur d’espoir pour le Tri-national de la Sangha

La fondation en charge du parc vient de publier le bilan de ses activités 2017 jugé satisfaisant. D’où la contribution additionnelle de la coopération allemande, trente millions d’euros, destinée au capital de la fondation et au financement direct de la zone RCA/Congo.

Un complexe transfrontalier situé dans le nord-ouest du Bassin du Congo, le Tri-national de la Sangha regroupe trois parcs nationaux contigus couvrant une superficie totale de 754,286 hectares. Il s’agit du Parc national de Lobéké, au Cameroun; du Parc national de Nouabalé-Ndoki, au Congo; et du Parc national de Dzanga-Ndoki, en République centrafricaine (RCA).

La fondation a dû s’investir pleinement afin de sauver ces immenses ressources classées au patrimoine de l’Unesco, grâce également aux autres acteurs de la société civile. Cet engagement a permis aussi bien de protéger la biodiversité des forêts du Cameroun, de la RCA et du Congo-Brazzaville que d’améliorer le sort des éléphants et des grands singes parmi la très riche faune du Tri-national de la Sangha en proie au braconnage.

La fondation a, dans son rapport, insisté sur l’importante mobilisation faite en faveur de la conservation et de la gestion durable des écosystèmes forestiers, la lutte contre le grand braconnage et l’exploitation inconsidérée des ressources ligneuses. Elle a également salué la contribution de la coopération allemande qui, à travers son établissement de crédit la KFW, a octroyé vingt-cinq millions d’euros au profit de son capital et cinq millions pour le financement direct des activités de terrain des segments RCA et Congo du TNS.

« Ce rapport d’activités m’emplit une fois de plus d’un sentiment d’urgence pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être mais il suscite aussi de l’espoir de voir les mutations advenir et vivre le bonheur de construire ensemble », a estimé Samuel Makon, le président du conseil d’administration de la fondation. Celui-ci veut être optimiste pour l’avenir surtout au partenariat que sa fondation entretient avec les autres parties prenantes de la société civile, les Etats et les bailleurs de fonds.

Aucune partie ne doit baisser les bras, alerte-t-on, car plus de 50 % des grands mammifères ont disparu dans le Tri-national en l’espace de vingt ans. Le complexe forestier élargi représentant environ 4,4 millions d’hectares est aussi menacé et la population d’éléphants et de grands singes fait l’objet d’un braconnage intense. De même, les peuples autochtones habitant les périphéries de la zone expriment un immense besoin d’encadrement pour leur développement

source: Agence d’information d’Afrique centrale

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