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Environnement

Cop26 : la structuration du Fonds bleu présentée aux présidents Denis Sassou N’Guesso et Félix Tshisekedi

 

Photo de famille

En marge des plénières, le présidents Denis Sassou N’Guesso, de la République du Congo, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo et Félix Tshisekedi, de la République Démocratique du Congo, Président de l’Union Africaine ont participé à la présentation, ce 3 novembre 2021, la structuration du Fonds Bleu du Bassin du Congo, sur le Pavillon de la Commission Climat du Bassin du Congo

La 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop26) ouverte le 31 octobre et où de nombreuses délégations africaines ont fait le déplacement, notamment la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), qui rassemblent 16 pays de la sous-région dont les deux Congo : la République du Congo, et la République Démocratique du Congo. Parmi les nombreux défis visant à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5 °C, conformément à l’Accord de Paris, les dirigeants mondiaux doivent s’engager à lutter contre la déforestation à l’horizon 2030.

En leurs qualité du président de la Commission Climat du Bassin du Congo(CCBC) et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo (F2BC), et président en exercice de l’Union africaine et son pays, membre de la CCBC-F2BC ont participé à la séance de présentation de la structuration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, faite conjointement par Mme Arlette Soudan-Nonault, Ministre congolais de l’environnement, développement durable et du Bassin du Congo a retracé l’historique de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et M. Patrice lefeu, du cabinet EY.

Dans la déclaration conjointe des donateurs prévoit d’agir collectivement pour arrêter et inverser la perte générale de couvert forestier. Pour concrétiser déclaration, dix pays parmi lesquels Allemagne, Belgique, Corée du sud, États-Unis, France, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, se sont d’ores et déjà engagés à mobiliser 10,3 milliards d’euros de fonds publics entre 2021 et 2025, dont 1,3 milliards dédiés à protéger le bassin du Congo. Au-delà des déclarations, comme cela est de coutume, désormais, les pays donateurs doivent concrétiser cet engagement prometteur.

Le Bassin du Congo, second poumon écologique après l’Amazonie, abrite 10 % de la biodiversité mondiale.  La planète respire aujourd’hui grâce à ce poumon. Outre ses 222 millions de km2 de forêt, le Bassin du Congo abrite les plus vastes tourbières tropicales au monde. Elles séquestrent 31 milliards de tonnes de carbone, l’équivalent de 3 années d’émission de la planète. Le bassin du Congo est ainsi devenu le régulateur du climat mondial.

Wilfrid Lawilla. D.

 

 

 

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