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Environnement

Cop28 : l’IFDD et la Fondation Magic system envisagent mettre en place une plateforme pour les artistes du continent.

Cette annonce de la mise en place une plateforme réunissant les artistes du continent a été faite au cours d’une session animée, en marge de la Cop28, au pavillon de la Francophonie, par Salif TRAORE (Asalfo) du groupe Magic System, modérée par Issa Bado de l’IFDD.

Cette plateforme devra regrouper tous les artistes (chanteurs, Peintres, sculpteurs, conteurs etc.) du continent africain. L’objectif de cette plateforme, toucher tous les maux à travers des chansons, mais aussi des tables rondes et participer à des négociations au cours de différentes conférences liées à l’environnement. « …l’artiste il parle à tout le monde sans confession religieuse sans barrière de langue sans obédience politique.

L’artiste s’adresse à tout le monde, il prêche mieux là où le politicien a des difficultés pour faire passer le message ; l’artiste dit les choses tellement bien que même l’expert qui a l’expertise de la chose ne pourra pas le dire parce qu’il le dira de manière ponctuelle. Mais pour nous, vous allez nous écouter matin midi et soir et chaque fois ça sera une répétition et même en dansant », a déclaré Asalfo.

Cependant, à en croire, le leader du groupe Magic system, les artistes doivent aussi être renforcer de leurs capacités pour mieux cerner et défendre la cause qui est celle de la protection de l’environnement et aussi, des effets des changements climatiques en Afrique.

Cette initiative prônée par l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD) et la Fondation Magic system a suscité de réactions positives au sein de l’assistance venue des pays francophones membres de la Francophonie.

Pour Salif Traoré (Asalfo), les artistes ont la capacité de faire des appels de fonds par l’organisation des concerts et autres mécanismes de lever de fonds, à savoir les téléthons, etc.

Salif Traoré (Asalfo) a lancé un appel à l’endroit de ces collègues artistes et autres hommes de la culture : « Généralement nous vivons de notre art, mais ce n’est pas à toutes les prestations que l’argent ait pour quelques choses. Aujourd’hui, si nous voulons préparer l’avenir des générations à venir, il faudrait que nous marquions d’une trace indélébile de notre passage parce que l’artiste, c’est aussi des valeur ». Pour lui, la première valeur, c’est le partage.

« Sortons (artistes) de notre confort et il est temps que nous nous engageons, tous sans distinction de catégories », a-t-il conclu.

La Cop28 a clos ses porte et les regards sont tournés vers l’Azerbaïdjan pour la Cop29.

Donc, il sera question maintenant de se planifier afin de rendre effective cette initiative combien louable devant aider les populations d’être informé des effets néfastes des changements climatiques, mais également, de prendre des mesures salvatrices et de faire de bons choix afin de lutter contre les menaces dues aux changements climatiques., sans oublier les décideurs qui sont sensés prendre des décisions dans la bonne direction pour le bien des communautés.

Rappelons qu’au cours de cette session, l’assistance a suivi avec grand intérêt la projection du documentaire sur l’Inondations et changement climatique dans la vallée de l’Ouémé, de la réalisatrice, Pulchérie Adjoha de l’ODD TV, au Benin.

Wilfrid Lawilla DIANKABAKANA à Dubaï (UAE)

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