Cette information a été donnée, par Mme Caroline St-Hilaire, Administratrice de l’Organisation Internationale pour la Francophonie, le 09 décembre 2023, au pavillon de la Francophonie, en marge de la Cop28, lors du panel co-organisé par la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Organisation Internationale pour la Francophonie (OIF) et le Centre Mondial d’Adaptation, sur la thématique « comment donner aux jeunes les moyens d’agir pour le climat ».
Ce panel qui a porté sur les défis et opportunités des jeunes et des femmes en matière d’entrepreneuriat dans le domaine de l’adaptation a connu aussi la participation du Dr. Al-Hamndou Dorsouma, directeur de la division d’intégration du changement climatique à la BAD et M. Amou du Centre mondial d’Adaptation.
Au cours de cette session, l’accent a été mis sur l’agriculture et quelle opportunité pour la communauté francophone au niveau de l’Afrique, mais aussi attiré l’attention sur les opportunités qui existent pour les femmes et jeunes dans les pays francophones en Afrique afin de donner aux jeunes les moyens d’agir pour le climat.
C’était l’occasion pour Mme Caroline St-Hilaire, Administratrice de l’OIF de présenter les actions menées, en termes de priorités par son organisation au profit des femmes et jeunes francophones des pays membres de cette institution communautaire.
De prime abord, Mme l’Administratrice de l’OIF, loué la coopération développée entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Organisation Internationale de la Francophonie, concernant l’engagement de la jeunesse francophone dans l’action de lutte contre les changements climatiques.
Femmes et jeunes au cœur des actions de l’OIF
Elle a rappelé que la jeunesse et l’environnement sont les priorités de la Secrétaire générale de l’OIF, avant de réaffirmé que « l’OIF à travers son organe subsidiaire qui est l’ institut de la Francophonie pour le développement durable met l’accent sur trois éléments, à savoir le soutient sur l’innovation et les savoir-faire des jeunes au travers du projet Nexus qui vise à apporter un appui aux démarches régionales et innovante d’adaptation face au changement climatique le projet Nexus a soutenu l’incubation de 1610 innovation frugale en agriculture durable,, agroalimentaire santé, cosmétique pardon innovation frugale en agriculture durable agroalimentaire santé cosmétique durable, construction écologique et énergie renouvelable »
Mme Caroline St-Hilaire n’est pas dans le verbiage, mais elle a planté le décor en énumérant quelques exemples du travail de fond qui est fait au sein de l’OIF à travers son agence subsidiaire, l’IFDD. « Permettez-moi de citer quelques exemples la production d’un supplément naturel de calcium biodisponible à base de poudre de feuille de baobab, la production d’une boisson anti-obésité sous forme de chai ou encore la fabrication d’excipients pharmaceutiques et cosmétiques à partir d’amandes de fruits locaux. L’OIF renforce les capacités d’entrepreneuriat des jeunes en matière de climat ».
Il a rappelé que l’IFDD a mis en place la boîte à outil intitulé « Je climate » qui accompagne les entrepreneurs francophones dans la création d’entreprise, dans le domaine de l’entrepreneuriat climatique et à ce jour c’est plus de 1200 jeunes entrepreneurs qui ont suivi le parcours de cette plateforme, regroupant des outils dynamiques organisés en six étapes interdépendant permettant d’accompagner le futur entrepreneur depuis la formation de l’idée de l’entreprise, la réalisation du modèle économique et du plan d’affaires jusqu’à l’identification de partenaires financiers la recherche de mentor, ou la formation aux techniques de levé de fonds.
« Chaque étape est soutenue par des modules de formation et la progression dans l’outil n’est possible qu’après la réussite des tests d’évaluation des connaissances en outre nous soutenons des projets de renforcement de la résilience climatique qui ont des impacts sur le terrain », a-t-elle ajouté.
Mme Caroline St-Hilaire a aussi mentionné que le partenariat entre « l’IFDD en partenariat et la Banque africaine de développement vise également à permettre à de nombreux jeunes francophones d’accéder au financement de la BAD à travers des activités conjointes pour vulgariser auprès des francophones les possibilités de financement de la Banque africaine de développement l’action commune en cours pour un plus grand accès par les acteurs francophones au Fonds africains pour les changements climatiques ».
Wilfrid Lawilla DIANKABAKANA