Le mandat de Jules Doret NDONGO, ministre des forêts et de la faune du Cameroun, est arrivé à terme, après trois ans, à la présidence en exercice de la Commission des Forêts du Bassin du Congo (COMIFAC). Et, il a passé le témoin à son homologue du Burundi, Sanctus NIRAGIRA, ministre de l’environnement, l’agriculture et l’élevage.
Cette passation s’est déroulée en marge de la 11ème session ordinaire du conseil des ministres de la COMIFAC, tenue le 17 mars 2023, à Bujumbura, au Burundi.
M. Jules Doret NDONGO quitte l’organisation tête haute au regard des actions menées au cours de son mandat, notamment, faire de la COMIFAC une référence en matière d’harmonisation, de coordination et de la mise en œuvre des politiques forestières, environnementales sans oublier de la protection de la biodiversité dans la sous-région.
Parmi les ambitions qui l’animaient, il y a notamment, renouveler la confiance de la COMIFAC envers ses partenaires et entre les pays membres de cette institution.
Au cours de son mandat, il a suivi de près les travaux de construction du siège de la COMIFAC à Yaoundé. A ce stade, le siège est fin prêt et il ne reste que de l’équiper
D’autres missions menées, amené les pays membres de l’institution de s’acquitter de leurs paiements des contributions égalitaires pour le bon fonctionnement de la COMIFAC.
A ce titre, quelques pays, notamment le Burundi, la République Centrafricaine, le Gabon et la RDC ont fait des efforts de payer les arriérés. Seul le Cameroun s’est toujours acquitté de ses contributions, depuis janvier 2023 à hauteur de 45 millions.
« Au niveau des négociations internationales, au niveau de notre prise de position dans les grands sommets internationaux, nous avons travaillé pour que les pays du Bassin du Congo, à travers la COMIFAC, parlent d’une seule voix. Et pour cela, il a fallu préparer ces sommets internationaux, se réunir, et le PFBC a été très important pour nous », a déclaré Jules Doret Ndongo
Pendant son mandat, des reformes ont été menées dont l’élaboration, par les pays du Bassin du Congo, d’un document dénommé « Document d’engagement des pays du Bassin du Congo et un appel pour un financement équitable ».
A travers ce support, les pays de la sous-région ont identifié les avancées significatives en matière de conservation des écosystèmes, de la préservation de la biodiversité, et les perspectives d’action pour mieux préserver les forêts du bassin du Congo.
A en croire Jules Doret NDONGO, ministre des forêts et de la faune du Cameroun et président sortant de la COMIFAC, le bilan de son mandat à la tête de cette institution a été positif, en dépit de quelques difficultés.
Jules Doret Ndongo a été à la hauteur de sa mission
Son leadership avéré a été loué par les pays membres de la COMIFAC. Le ministre Jules Doret Ndongoa été, pour les uns, un réconciliateur et pour les autres, un grand manager.
Ceci à travers de nombreuses réalisations qui ont parsemé son mandat durant les trois dernières années allant de 30% à 62%.
Au cours de son mandat, le ministre des forêts et de la faune du Cameroun a aussi mis en action l’uniformisation des politiques et l’engagement commun entre pays de la COMIFAC.
« Grace à lui, la COMIFAC a fait un pas vers l’avant », a déclaré M. Mahamat Hanno, ministre de l’environnement, de la pêche et du développement durable du Tchad.
« Je félicite notre collègue camerounais, il a fait des efforts de construire le bâtiment abritant notre organisation en un temps record avec un montant très important. Presque 9 milliard a couté la construction de ce bâtiment de la COMIFAC. Je le félicite pour sa présence 100% réussie », a-t-il conclu.
Mme Rosalie MATONDO, ministre de l’économie forestière du Congo, a apprécié la collaboration du ministre NDONGO avec les pays membres de l’organisation, en installant la cohésion et le travail en équipe.
« Dès qu’il a pris fonction de la présidence de la COMIFAC, nous a intéressé dans la prise de décision, toutes les décisions possibles ».
Elle a ajouté « Nous avons travaillé ensemble comme une équipe et nous ne pouvons que le féliciter pour les nombreux résultats qu’il a présenté dû à notre facilité à travailler ensemble et à prendre des engagements ensemble, de parler d’une même voix lors des négociations internationales et d’aller vers les partenaires techniques et financiers pour aller soumettre les attentes des pays du bassin du Congo ».
Au regard de divers témoignages, Jules Doret NDONGO a bien apporté sa pierre à l’édifice à l’institution sous régionale durant ces trois dernières années à la tête de la COMIFAC en matière de conservation, de gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.
En somme, de nombreux défis sont encore à relever au sein de la COMIFAC et, le président sortant croie bien en l’efficacité du président en exercice Dr Sanctus Niragira, ministre de l’environnement, l’agriculture et de l’élevage du Burundi.
Marielle BAKATOULA
