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Forêt

Le Bassin du Congo va bénéficier d’un financement de plus d’un milliard de dollars entre 2021 et 2025.

La forêt du Bassin du Congo

Les dirigeants et représentants des organismes et l’ensemble des partenaires présents à la Cop26 à Glasgow, en Ecosse, s’engagent à « œuvrer collectivement pour stopper et inverser la perte de surfaces forestières et la dégradation des terres à l’horizon 2030 tout en assurant un développement durable et favorisant une transformation rurale inclusive » Le collectif a annoncé une contribution d’au moins $1.5 milliard entre 2021 et 2025.

Les ministres se sont engagés dans une déclaration commune soutenue par les organisations qui appuient leurs efforts de gestion durable des écosystèmes des pays du Bassin du Congo.  L’annonce d’une contribution d’au moins $1.5 milliard entre 2021 et 2025 fait référence à la Déclaration des dirigeants de Glasgow sur les forêts et l’utilisation des terres.

A en croire la déclaration, cet engagement a pour but de soutenir les efforts et les résultats ambitieux dans la région d’Afrique centrale, pour protéger et maintenir les forêts du Bassin du Congo, les tourbières et autres réserves de carbone essentielles, pour la planète. Les ministres des pays membre de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) et les partenaires qui se sont engagés pour le financement ont renouvelé leur détermination à consolider cet engagement au cours des prochaines années, en cherchant à augmenter le financement et les investissements provenant d’un large éventail de sources publiques et privées.

Ils ont reconnu les biens et services écosystémiques dérivés des forêts du Bassin du Congo en Afrique centrale, deuxième plus grande forêt tropicale au monde. Cette reconnaissance porte également sur leur contribution essentielle à l’atténuation des changements climatiques mondiaux, aux précipitations dont bénéficient largement l’agriculture africaine, à la production hydroélectrique, à la préservation de la biodiversité et à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris, dont la poursuite des efforts visant à limiter la hausse de température planétaire à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Elles constituent les bases du développement durable, sont essentielles à la préservation des moyens de subsistance et à la culture des peuples autochtones et communautés locales.

Ils ont également salué le leadership politique des pays d’Afrique centrale qui ont soutenu le couvert forestier face aux pressions croissantes, y compris entre autres, à travers les engagements de la Déclaration de la COMIFAC de 2021 et les Lettres d’intention nationales signées avec CAFI en vertu de la Déclaration conjointe de CAFI de 2015, notant la nécessité de soutenir les efforts en travaillant en partenariat avec les pays d’Afrique centrale et les organisations régionales afin d’atteindre des objectifs définis conjointement.

Ils manifestent aujourd’hui leur engagement à l’égard de cette région importante, en annonçant une contribution collective d’au moins 1.5 milliard de dollars de financement entre 2021 et 2025, afin de soutenir les efforts et les résultats ambitieux dans la région pour protéger et maintenir les forêts du Bassin du Congo, tourbières et autres réserves de carbone essentielles pour la planète. Nous entendons consolider cet engagement au cours des prochaines années, en cherchant à augmenter le financement et les investissements provenant d’un large éventail de sources publiques et privées, tout en améliorant les aspects coordination, efficacité et accessibilité de ces initiatives.

Wilfrid Lawilla D.

 

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