Les travaux de la 32eme réunion du Groupe de Travail Biodiversité d’Afrique Centrale (GTBAC-32), se sont ouverts ce 16 et prendront fin le 19 Aout 2021, à Douala, au Cameroun.
Ces assises, s’inscrivent dans le cadre de la participation des pays de l’espace COMIFAC à la quinzième Conférence des Parties à la Convention sur la Biodiversité (COP15) qui se tiendra en Octobre 2021, en Chine, et ont pour principal objectif de, faire le point sur les processus et les réunions de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et de définir la position commune de l’Afrique Centrale pour la COP 15 sur la Diversité Biologique.
Au cours de cette rencontre, les points focaux du GTBAC-32 vont restituer et échanger sur les conclusions d’autres réunions virtuelles sous-régionales, régionales et internationales ; examiner le draft du cadre mondial de la biodiversité post-2020 et, élaborer la position de l’Afrique Centrale pour mieux contribuer à l’adoption dudit cadre lors de la prochaine COP15.
Présidée par le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC et Coordonnateur Technique des forêts d’Afrique Centrale, la cérémonie d’ouverture a été marquée par deux allocutions :
D’abord, celle de M. Martial NKOLO, Directeur du Programme Gestion Durable du Bassin du Congo, représentant la GIZ à cette réunion, qui est revenu sur l’importance du cadre mondial de la diversité pour l’après 2020.
Il a déclaré que, « cet avant-projet, consiste à étudier les actions de préservation de la biodiversité en matière de contribution à la nutrition, à la sécurité alimentaire et à la subsistance des personnes vulnérables ».
« C’est donc l’endroit idéal pour notre sous-région de faire prévaloir les efforts et les résultats obtenus dans la mise en œuvre de l’ancien plan 2011-2020. C’est pourquoi il est apprécié que le GTBAC puisse au cours de la présente réunion, examiner certains rapports qu’il a commandité ».
S’agissant de la participation des pays de la COMIFAC à la COP15 Biodiversité, M. Martial NKOLO, a souligné que ces assises sont d’un enjeu majeur pour la COMIFAC et ses pays membres.
« Il est donc très important pour cette institution de bien la préparer en formulant des suggestions fortes pour renforcer la contribution de la sous-région pour le cadre mondial pour la biodiversité post 2020, mais aussi de bien préparer les autres échéances futures en lien avec la biodiversité et les forêts qui auront lieu au cours de l’année 2021 ».
Ensuite, dans son discours d’ouverture M. Chouaibou NCHOUTPOUEN, a d’abord remercié les partenaires techniques et financiers notamment, la coopération allemande à travers le projet GIZ et l’Union Européenne à travers le projet ECOFAC 6, qui ont contribué à la tenue de la présente réunion et leur soutien constant à la COMIFAC, avant d’évoquer l’importance du Groupe de Travail Biodiversité d’Afrique Centrale.
« Le GTBAC est un outil incontournable du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, pour le suivi de la mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique de ses protocoles que les pays de la COMIFAC ont ratifié, afin de contribuer à la conservation de la biodiversité, à l’utilisation durable de ses éléments et à l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ».
Il a réaffirmé que, le GTBAC a beaucoup contribué au renforcement de capacités des négociateurs et des cadres des pays membres de la COMIFAC.
« Les menaces sur la biodiversité sont une préoccupation majeure pour toute la communauté internationale, car elle est l’espoir pour juguler les problèmes de changements climatiques. C’est la priorité d’intervention aujourd’hui dans le secteur vert de tous les bailleurs de fonds », a-t-il conclu.
Il sied de rappeler que, le GTBAC a été créé en 2006 par la COMIFAC à Sao-Tomé Et-Principe et comporte deux sous-groupe de travail à savoir, le groupe de travail sur les aires protégées et la faune sauvage et le sous-groupe de travail sur les produits forestiers non ligneux.
A noter que, les travaux pendant ces trois jours, se tiendront en plénière, et les participants vont proposer des suggestions pertinentes afin de contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD) en Afrique Centrale.
Marielle BAKATOULA