Banner
Conservation

Le Réseau des Jeunes Professionnels de la Commission Mondiale des Aires Protégées de l’UICN

une initiative qui promeut l’implication de la jeunesse africaine dans la gestion durable des aires protégées en Afrique Centrale et occidentale

Lors du Congrès Mondial de la Nature à Hawaii, la jeunesse de la sous-région Afrique centrale et occidentale a été représentée par les jeunes professionnels de l’UICN-CMAP pour la région. Mis en place depuis le second semestre de l’année 2015, Le Réseau des Jeunes Professionnels de la Commission Mondiale des Aires Protégées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature pour l’Afrique Centrale et Occidentale (RJP CMAP-UICN ACO) est une initiative qui regroupe des jeunes de 18 à 35 ans aux diverses compétences, actifs ou passionnés par les questions de conservation. A ce jour, le Réseau dispose de quatorze (14) Coordinations Nationales dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, Mali, Mauritanie, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Togo et Sénégal. Ces derniers mettent leur expertise au service de la conservation de la nature en développant des partenariats avec les institutions nationales et sous régionales actives dans le secteur. Ils s’impliquent également dans le développement de projets au profit de la conservation. Fort de cet engagement dans leurs pays respectifs et très peu représentés lors de ces conférences, ces derniers ont sollicité et obtenu l’appui de la Commission Mondiale des Aires Protégées, de l’UICN-PACO, de la MAVA, de RAMSAR, de l’ANPN et d’autres partenaires pour leur participation au Congrès de Hawaï

L’objectif de la participation de jeunes professionnels africains de la conservation à ce Congrès était de multiplier les partenariats en vue du développement des activités des jeunes dans la région notamment leur participation à la COP22 au Maroc et l’organisation du forum régional de la jeunesse d’Afrique Centrale et Occidentale sur la conservation en Janvier 2017 en Guinée Conakry. Il visait aussi le partage de leur expérience à travers les ateliers, conférences et débats.

A cet effet, ils ont pris part à divers sessions de jeunes à l’instar de la session intitulée « plan d’action 2017-2020 : engagement de la jeunesse et partenariat intergénérationnel » ainsi que l’atelier de renforcement de capacités sur les carrières dans la conservation. Ces activités ont mis en exergue l’importance de l’implication de la jeunesse dans les stratégies élaborées en réponse aux défis environnementaux actuels.

Par ailleurs, les jeunes professionnels ont animé une session intitulée « sécurité alimentaire autour des aires  protégées : réalité ou utopie ? ». Sous la coordination de Djibril Ly (Coordonnateur JP-CMAP Mauritanie), ce « café de connaissances » a vu la participation de Dodé Heim Myline Houéhounha (Coordonnateur Régional JP-CMAP ACO -Bénin), Ilsa Sa (Coordonnatrice JP-CMAP Guinée Bissau), Nelly Ghislaine Houtsa Ngonang (Coordonnatrice JP-CMAP Gabon) et Diallo Djibril (JP-CMAP Mauritanie). Il a également été marqué par la présence d’une dizaine de participants au rang desquels Pr Aimé Nianogo (Directeur Régional du PACO), de M. Serge Garcia (Chair IUCN-CEM-FEG), Commandant Abdou Salam Kane (Chef de la division Zones Humides à la Direction des Parcs Nationaux du Sénégal).

Cette session avait pour objectif d’analyser la contribution des aires protégées au maintien des services d’approvisionnement au profit des communautés locales. Au regard de l’analyse de cas basées sur les aires protégées des pays des participants, force est de constater que les aires protégées de catégorie II, dont l’objectif premier est la conservation de la nature, ne garantissent pas toujours l’approvisionnement en ressources des communautés locales. S’il est vrai que cette situation pourrait découler de plusieurs facteurs tels que le marché, les autres pressions anthropiques sur l’aire protégée, il n’en demeure pas moins qu’elle nous interpelle sur les questions suivantes : Pour qui protège-t-on ? Dans quelles mesures les aires protégées contribuent-elles au développement local ?

 

Nelly Houtsa, Dodé Houéhounha, Djibril Ly

(wcpayp@gmail.com)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Banner