Les rideaux sur la vingt-sixième Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) le samedi 13 novembre dernier à Glasgow, un jour de plus que la date initialement prévue et des travaux ont été sanctionnés par le Glasgow Climate Pact (Pacte climatique de Glasgow), accepté par près de 200 pays, pour maintenir le 1,5°C en vue et finaliser les éléments en suspens de l’Accord de Paris.
Les pays africains qui n’ont pas pu obtenir gain de cause sur les 100 milliards de dollars promis par les pays développés, vont devoir revoir leurs plans et se préparer pour la COP 27 qui aura lieu en terre africaine, du 7 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh, ville balnéaire égyptienne.
Le déblocage rapide des 100 milliards de dollars par an promis par les pays développés aux pays pauvres pour les aider à faire face aux effets néfastes du réchauffement climatique. C’était l’un des objectifs majeurs des représentants africains aux négociations de la vingt-sixième Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) qui s’est achevée ce samedi soir à Glasgow, en Ecosse.
Au terme, cet objectif n’est pas atteint. Encore moins le mécanisme des « pertes et dommages » sollicité par eux et les autres pays pauvres en vue d’obtenir une compensation financière pour les dommages déjà subis par les tempêtes, sécheresses et canicules provoquées par le changement climatique, vu qu’ils contribuent faiblement au réchauffement climatique.
Ce Pacte climatique de Glasgow, combiné à une ambition et à une action accrue des pays, signifie que le 1,5C reste en vue, mais il ne sera mis en œuvre qu’avec des efforts mondiaux concertés et immédiats.
« C’est doux, c’est faible et l’objectif de 1,5°C est à peine vivant, mais un signal a été envoyé que l’ère du charbon se termine. Et cela compte », a commenté Jennifer Morgan, directrice exécutive de Greenpeace International.
La Cop 26 de Glasgow était censée combler fermement l’écart à 1,5 ° C et cela ne s’est pas produit, mais en 2022, les pays devront désormais revenir avec des objectifs plus ambitieux. Cependant, en lieu et place, le pacte de Glasgow pour le climat propose juste de lancer un dialogue sur la question.
« La COP26 a réalisé des progrès mais n’a pas réussi à conclure un Pacte d’urgence complet pour refléter l’urgence climatique dans laquelle nous nous trouvons tous. Les pays développés doivent fournir rapidement une quantité et une qualité améliorées de financement climatique, et la prochaine COP devra progresser sur le financement des pertes et dommages », a déclaré Sara Jane Ahmed, Climate Vulnerable Forum.
Le Pacte climatique de Glasgow accélèrera le rythme de l’action climatique. Tous les pays ont convenu de revoir et de renforcer leurs objectifs d’émissions actuels jusqu’en 2030, connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national (CDN), en 2022. Cela sera combiné à une table ronde politique annuelle pour examiner un rapport d’avancement mondial et un sommet des dirigeants en 2023.
A noter que les lignes directrices sur la façon dont l’Accord de Paris est mis en œuvre, ont été également achevées, le samedi dernier à la dernière minute, après six ans de discussions. Cela permettra la mise en œuvre complète de l’accord historique, après un accord sur un processus de transparence qui obligera les pays à rendre des comptes alors qu’ils atteignent leurs objectifs. Cela inclut l’article 6, qui établit un cadre solide permettant aux pays d’échanger des crédits de carbone via la CCNUCC.
Wilfrid Lawilla D.