Le One Forest Summit s’est ouvert ce 1er mars 2023, à Libreville au Gabon sous le signe d’un sommet d’action et de solution et autour des trois axes majeurs devant booster les choses la valorisation et la gestion des forêts du bassin du Congo
Le ton a été donné ce jour par deux personnalités représentant la France et le Gabon, co-organisateurs, à savoir. Mme Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire chargée au développement de la France et M. Lee White, ministre des Eaux et forêts du Gabon.
Mme Chrysoula Zacharopoulou a rappelé l’importance de ces assises, « Nous sommes réunis ici pour un sommet d’action, un sommet de solution, nous voulons mettre en œuvre des engagements, pour mettre fin à la dégradation des terres, la restauration des écosystèmes dégradées ».
Elle a tiré la sonnette d’alarme, « les appels ne suffisent pas, il faut les mettre en œuvre. Il y a, en effet, urgence à protéger nos terres, notre biodiversité et urgence à promouvoir le développement durable ».
A son tour, le ministre gabonais des Eaux et forêts a déclaré, «si on perd la forêt du bassin du Congo, on perd le combat contre le changement climatique. Et c’est une menace pour des décennies parce que les forêts de l’Afrique équatoriale, elles sont au service de la planète »
Un sommet aux trois axes prioritaires
Le sommet de Libreville a plusieurs enjeux dans la gestion durable des forêts du bassin du Congo avec trois axes majeurs auxquels les solutions concrètes doivent être trouvées.
D’abord, renforcer la coopération scientifique entre les trois bassins tropicaux du monde, à travers les échanges d’expériences internationales entre ces bassins car on ne peut forêts sans les connaitre.
La question du lien entre la biodiversité et la santé dans le cadre de la santé environnementale. La conférence décidera sur les contours One Forest Vision.
Ensuite, des filières durables, à travers ces options, l’objectif est d’investir dans les productions locales, respecter les forêts, les marchés locaux et internationaux justes qui profiteront à la population locale.
Enfin, la question de finance sera au centre des discussions car le bassin du Congo est l »’enfant pauvre avec un pourcentage bas de financement par rapport aux autres bassins, notamment le basin d’Amazonie.
Le segment ministériel, société civile et experts prendra fin demain, 2 mars avant celui de haut niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement.
Wilfrid Lawilla D. à Libreville.