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Forêt

L’importation du bois tropical du Bassin du Congo exclu du chantier olympique en France

Les participants à l’atelier du GTGF tenu du 09 au 12 Aout dernier, avec l’appui financier et technique du projet GIZ d’appui à la COMIFAC, ont été informés de la décision du boycott du bois tropical d’Afrique Centrale par une société sol idéo pour le chantier olympique de 2024 en France.

Au nombre d’essences forestières du Bassin du Congo concernées, l’acajou d’Afrique, l’amarante, l’azobé, lesquelles sont naturellement résistantes aux multiples usages, esthétique et écologique.

 

Durant quatre jours, les participants ont eu des travaux houleux sur la problématique de la gérance durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale.

Au cours de ces échanges, plusieurs questions ont été évoqué notamment, celle de l’exploitation du bois tropical.

A cet effet, le GTGF a été informé sur le boycott de bois tropicaux dans la sous-région dans le cadre du chantier olympique, en France, comme le révèle le Secrétaire Exécutif Adjoint de la COMIFAC, M. Chouaibou NCHOUTPOUEN.

« La société en charge de livraison des ouvrages olympiques sol idéo a exclu l’importation des bois d’origine tropical, et nous, nous avons jugé que c’est injuste du fait que le bassin du Congo a un taux de déforestation très faible. Nous avons fait la promotion de la certification forestière dans la sous-région, nous avons fait des efforts considérables en matière de gestion durable des forêts, si malgré toutes ces avancées, on revient nous dire qu’on ne peut pas importer le bois venant du Bassin du Congo nous trouvons cette décision injuste ».

Face à cette information, le GTGF s’est convenu de préparer une stratégie de riposte. Stratégie qui consiste à organiser prochainement, une mission conduite par le Président en Exercice de la COMIFAC en France, afin d’exprimer le regret des pays de l’espace de la COMIFAC par rapport à cette décision qui vient plomber les efforts des pays de la sous-région pour la gestion durable forestiers, a-t-il ajouté.

Cette stratégie de riposte permettrait à l’arrêt de ce boycotte car, si la COMIFAC ne conteste pas, il serait impossible de continuer l’exploitation des forêts du Bassin du Congo.

L’importation du bois venant du Bassin du Congo contribuerai à l’amélioration des conditions de vie des populations des pays de la sous-région, a déclaré M. Chouaibou NCHOUTPOUEN.

 

En sommes, c’est depuis 1999, que les Chef d’Etats d’Afrique Centrale, se sont engagés à la gestion concertée des forêts du Bassin du Congo pour le bien-être des populations.

Marielle BAKATOULA

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