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Environnement

Conséquences de l’exploitation minière sur l’environnement : Quelles mesures pour y remédier ?

Conséquences de l’exploitation minière sur l’environnement : Quelles mesures pour y remédier ?

L’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE) a rencontre ce vendredi, 08 juillet 2016 à Ouagadougou, les différents acteurs du secteur minier. L’objectif étant de les interpeller sur les conséquences de l’exploitation minière sur l’environnement, ils devaient ensemble, trouver quelques mesures qui aideront dans la poursuite de cette exploitation tout en respectant l’environnement.
L’or est un levier important pour le développement au Burkina Faso. Avec une dizaine de sites miniers, le pays est classé parmi les cinq premiers pays producteurs de mine en Afrique. Mais cela n’est pas sans conséquences sur l’environnement physique et sur la santé humaine. Ces impacts sont entre autres, la pollution des sols et de l’atmosphère, la dégradation du couvert végétal et de la diversité biologique, la perte des champs agricoles et pâturages.
Réunis autour du thème : « Exploitation minière et respect de l’environnement : rôle et responsabilité des acteurs du secteur minier », représentants du gouvernement, des sites miniers et de la société civile ont décrypté la situation et situé le rôle et la responsabilité de chaque partie prenante pour la redynamisation de ce secteur et la préservation de l’environnement.
Ils ont avant tout évoqué la fermeture du site de Kalsaka qui, selon le directeur exécutif de L’Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE), Jonas Hien, l’a été dans des conditions anormales et constitue aujourd’hui une inquiétude pour la population riveraine.
En ce qui concerne le rôle et la responsabilité des différents acteurs, Adama Wiya du réseau pour la protection environnementale s’est prononcé sur le cas des organisations de la société civile. Pour lui, le suivi des aspects environnementaux du secteur minier par la société civile reste un sérieux problème. Alors qu’elle doit prendre part aux enquêtes plénières et aux audiences publiques qui, généralement marquent l’installation des sociétés minières afin de dénoncer tout aspect pouvant troubler la quiétude des habitants, leurs mouvements d’humeur intervient très souvent quelques années après le début des exploitations.
En outre, elle a le droit de porter plainte selon la loi n° 006.2013/AN portant code environnemental au Burkina , contre la pollution des parcs à résidus et surtout vérifier le déversement du fond de réhabilitation et de fermeture des mines. Un fond qui doit être opérationnel selon ce conférencier. Il ajoute qu’elle (la société civile) doit s’engager pour la récupération, la collecte et le traitement des déchets plastiques.
Quant à l’Etat, il doit veiller à la mise en place d’une structure de contrôle de l’environnement, à l’élaboration, l’adoption et l’application des textes juridiques allant dans le sens de la préservation de l’environnement ; à indiqué Thomas Yaméogo du Bureau national des évaluations environnementales.
Pour clore, le directeur exécutif, tout en invitant chaque partie à s’appliquer dans la lutte, a annoncé des actions de plaidoyer auprès du gouvernement, en vue de pouvoir suivre la gestion efficiente et sans conséquences énormes de l’exploitation minière au Burkina.
Yvette Nadège Mossé
lefaso.ne

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