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Environnement

Economie : BRICS et la ZLECAF, deux alternatives internationales pour sortir l’Afrique de la dépendance occidentale et américaine.

Les journalistes des pays africains (francophones et anglophones) ont eu des échanges le 17 septembre 2023, au Caire (Egypte) avec le Dr. Mohamed Higazy, Conseiller au Ministère du Développement Local et de la Coopération Internationale, et l’Ambassadeur Ahmed Haggag, Conseiller Spécial de l’Union des Journalistes Africains (UJA), autour des questions relatives à l’adhésion des pays africains au Brics et l’importance de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Un débat interactif politico-économique a meublé cette première journée des travaux marquant la  57ème session de formation des journalistes africains, entre participants et panelistes. La communication faite par le Dr. Mohamed Higazy autour du thème « Egypte-Brics : un cadre stratégique pour un nouveau  développement économique et politique mondiale », a suscité des réactions lors des échanges entre les journalistes et ces personnalités.

Dr. Mohamed Higazy

A en croire, le Dr. Mohamed Higazy, le Brics est un nouvel ordre mondial d’autonomisation des économies africaines. Ce nouveau système économique qui regroupe cinq (5) pays, notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud (BRICS), vise à mettre fin au monopole de l’Occident sur les institutions africaines et permet de renforcer les coopérations politico-économiques entre pays africains. Le Brics est aussi une voix pour pallier aux dettes accumulées par  ces pays.

Six (6) nouveaux pays s’apprêtent à rejoindre le groupe BRICS

Comme annoncé par le Président Sud-Africain, six (6) pays vont rejoindre le BRICS à compter du 1er janvier 2024, notamment l’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et les Emirates Arabes.

Le Dr. Mohamed Higazy, a profité de ces échanges pour rappeler cette information aux journalistes qui va favoriser l’entente entre Etats et la production alimentaire. Le BRICS n’est pas un concurrent des institutions financières comme le FMI ou la Banque Mondiale, plutôt une alternative politico-économique des pays africains, a-t-il conclu.

Les putschs en Afrique et l’influence sur la zone de libre-échange continentale

Le continent africain connait un vent des coups d’Etat mettant ainsi les vies des populations en insécurité et a systématiquement de l’impact négatif sur  la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

L’Ambassadeur Ahmed Haggag (à gauche)

Partant de ce constat, pour l’Ambassadeur Ahmed Haggag, « l’exportation et importation est une question à revoir en Afrique. Le taux d’échange interne est bas », dit-il.

Avec 55 pays membres, la ZLECAF a pour mission de mettre fin à la concurrence entre pays africains en matière d’échanges, d’où l’intérêt d’échanger mutuellement.

Du côté des participants, des interrogations autour d’une monnaie commune ou pas pour les Etats africains, des alternatives pour remédier aux difficultés d’échanges monétaires ont été soulevées.

En sommes, l’Ambassadeur Ahmed Haggag, Conseiller Spécial de l’Union des Journalistes Africains (UJA) a exhorté les jeunes journalistes à mener davantage recherches sur des questions similaires pour informer l’opinion publique.

Marielle BAKATOULA

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