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Le genre féminin est mis en avant dans les efforts de conservation de la biodiversité aquatique et environnementale.

De nombreuses recommandations ont été émises à l’issue de l’atelier national de réflexion sur la promotion de l’égalité des genres dans la conservation de la biodiversité aquatique et environnementale, qui s’est tenu du 22 au 24 mai 2024, à Abidjan-Cocody, et qui a été inauguré par M. Assoumany Gouromenan, directeur de cabinet du MIRAH.

Au nombre de ces recommandations l’on note, la nécessité de sensibiliser le public et de communiquer sur l’importance de la conservation de la biodiversité aquatique et de son potentiel pour le développement économique, étant donné qu’il s’agit d’un sujet relativement nouveau pour de nombreuses personnes dans le domaine public (en particulier dans les communautés rurales).

Cet atelier de trois jours, initié par l’UA-IBAR, a été l’occasion de recueillir les avis d’experts sur la question de l’élaboration d’une politique nationale ivoirienne en matière de promotion du genre, en adéquation avec les normes et le rythme continentaux, comme approuvé par les chefs d’État lors du sommet de février 2024.

Cette initiative de restauration de l’économie bleue, bénéficiant de l’appui du gouvernement suédois, visait à s’aligner sur l’objectif principal de développement durable de l’agenda 2063 de l’UA.

M. Gouramenan a mis en avant la nécessité d’intégrer le genre dans les initiatives des services sous tutelle, en raison de la forte présence de femmes dans l’ensemble de la chaîne de valeur de l’aquaculture. Pour lui, ces questions préoccupantes révèlent la nécessité pour elles d’adopter de nouvelles méthodes et de s’appuyer sur des pratiques nouvelles et conventionnées pour préserver la biodiversité.

D’après le représentant de la directrice de l’UA-IBAR, Philippe Ouédraogo, il est important de reconnaître les risques et menaces tels que la pollution et la surexploitation des milieux aquatiques, et de s’arrêter pour travailler avec les experts locaux de manière inclusive, dans le but de répondre de manière adéquate à ces enjeux.

Dans le but de protéger les espèces (faune) aquatiques, le gouvernement de Côte d’Ivoire a mis en place deux interdictions de pêche : la première concernant la pêche semi-industrielle du 1er au 31 juillet, et la seconde la pêche industrielle du 1er au 31 août 2023, conformément aux dispositions prises le 19 avril dernier.

Des recommandations

Le rôle des femmes dans la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion de l’environnement devrait être clairement défini dans la stratégie visant à atteindre les objectifs de la stratégie nationale pour l’économie bleue.

A l’endroit de l’UA BIRA, soutenir le processus d’élaboration de la stratégie jusqu’à son adoption (organisation d’un atelier national de validation de la stratégie nationale, plaidoyer) et Appuyer la Côte d’Ivoire à mettre en œuvre la stratégie élaborée

Au MIRAH, Prendre le lead du processus d’élaboration de la stratégie ; Faire le suivi de l’élaboration de la stratégie jusqu’à son adoption ; Rechercher une synergie d’action avec les initiatives en cours en matière de conservation de la biodiversité aquatique et la gestion de l’environnement avec les ministères techniques concernés ainsi que Prendre en compte les questions transversales majeures dans l’élaboration de la stratégie (transport, énergie renouvelables, tourisme, etc.)

Quant au Ministère de la Femme, il lui a été recommandé de S’assurer de la prise en compte effective des questions et dimensions Genre dans l’élaboration de la stratégie ; de S’assurer de la participation effective des femmes à chaque étape du processus d’élaboration de la stratégie ; de S’assurer que la stratégie Genre prend en compte les différents engagements pris par la Côte d’Ivoire en matière de Genre, etc.

Marcelle Aka (Abidjan)

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