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Forêt

Un atelier de réflexion sur la définition des termes forêts, déforestation et dégradation des forêts se tient Brazzaville

La capitale congolaise abrite depuis ce matin, 03 août 2021, un atelier régional de réflexion sur la définition des termes « Forêt », « Déforestation » et Dégradation des Forêts » dans contexte des forêts du Bassin du Congo et leur périphérie en lien avec le développement en Afrique centrale, organisé par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), sous le patronage de la ministre de l’économie forestière.

La ministre Rosalie Matondo (centre) avec les officiels

Cet atelier a pour objectif général, contribuer à la levée des contraintes de la participation des produits agrosylvopastoraux issus des zones rurales (dites forestières) en développement durable des pays de la CEEAC, ainsi que leur positionnement sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux.

Du 03 au 05 août courant, durant trois jours, les experts venus des pays de la CEEAC vont plancher sur des initiatives et/ou débats justifiants l’intérêt de la formulation des définitions des termes « forêts », « déforestations » et « dégradation forestières ». Egalement, ils vont passer en revue les différentes définitions existantes des termes « forêts », « déforestations » et « dégradation forestières » dans les pays de la CEEAC. Définir les critères ou les variables de référence pour la définition des termes « forêts », « déforestations » et « dégradation forestières » dans le contexte écologique du bassin du Congo.

Ils échangeront aussi sur les thématiques telles que : les implications des définitions liées à la forêt sur les trajectoires de développement écologiques des pays d’Afrique centrale. Mais aussi, proposer et valider les définitions des termes « forêts », « déforestations » et « dégradation forestières » adaptée à la vision de participation des forêts d’Afrique centrale au développement durable. Ils doivent aussi examiner les options juridico-légales de mise en application des définitions liées à la forêt, à la déforestation et à la dégradation des forêts. Enfin, les experts devraient faire une revue des outils disponibles pour le suivi de la déforestation et de la dégradation des forêts en Afrique centrale.

Tous optimistes

La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par plusieurs allocutions. Tour à tour, les officiels ont déroulés leurs allocutions pour montrer, avec les mots qui sont les siens, l’importance de la tenue de cette rencontre.

Photo de famille des participants

Quant à M. Honoré Tabuna, Commissaire en charge de l’environnement, Ressources naturelles, agriculture et développement rural, il planté le décor en évoquant l’importance de cet atelier. « Cet atelier, au-delà des définitions des concepts, marque le lancement du processus d’accélération de la construction d’une nouvelle économie forestière, une économie forestière durable…une économie forestière ambitieuse pour démontrer, entre autres, les rôles géopolitiques et géostratégiques ainsi que géoéconomiques des forêts du bassin du Congo ».

Dans son discours d’ouverture, Mme Rosalie Matondo, ministre de l’Economie forestière a reconnait le rôle des forêts de l’Afrique centrale. « Aujourd’hui, les forêts du Bassin du Congo étant, non seulement au cœur de la géostratégie mondiale, mais également, l’objet d’enjeux internationaux sur les changements climatiques et le commerce international des bois tropicaux, les accords internationaux doivent viser le renforcement de leur conservation et leur gestion durables dans la perspective de la pérennisation de leurs fonctions intrinsèques ».

A noter que le Directeur des politiques et de partenariat du Fonds mondial de la nature (WWF), de l’Ambassadeur, chef de mission de l’Union européenne au Congo, du Secrétaire général de la CEFDHAC ont également prononcés leurs allocutions pour la circonstance.

La clôture de cet atelier interviendra le 5 août prochain.

Wilfrid Lawille D.

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