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Interview AEP

Mme Meseret TEKLEMARIAM ZEMEDKUN, Directrice du bureau Afrique du programme Energie, auprès bureau Afrique de ONU Environnement

« L’objectif principal, relever les défis et les barrières qui empêchent les femmes entreprenantes d’agir économiquement dans le domaine de l’énergie durable… »

AEP : Quels sont les objectifs de votre programme au niveau de  ONU Environnement  Afrique ? 

Mme Meseret TEKLEMARIAM :Ma responsabilité dans l’ONU Environnement est que je travaille au bureau Afrique où  je suis responsable de la coordination des programmes de l’énergie en Afrique. Spécifiquement, je dirige le programme régional de facilité des énergies qui est le fonds mondial environnemental.  Donc, je coordonne les projets et collabore avec tous les programmes énergétiques en Afrique. Nous travaillons aussi étroitement avec les autres divisions de l’ONU Environnement ainsi que la division économique.

Que peut-on retenir de la réunion de concertation des femmes tenue en marge de cet atelier? 

J’étais responsable de la coordination de l’atelier des femmes entreprenantes et du développement durable en Afrique. Cet atelier a été organisé en collaboration avec ONU Femmes, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération, l’université de l’égalité du genre des Nations-Unies et l’Alliance panafricaine justice et climat.

L’objectif principal, relever les défis et les barrières qui empêchent les femmes entreprenantes d’agir économiquement dans le domaine de l’énergie durable, qui est l’un des secteurs catalyseurs en Afrique. Nous  avons pu atteindre notre objectif principal  à travers d’intensives plénières et sessions. Et je pense que nous sommes très satisfaits des résultats de cette initiative.

Quels sont les défis et les barrières par les femmes?

Nous avons pu identifier trois principaux domaines : le premier est en relation avec la politique du genre. Le deuxième est l’accès au financement et aux marchés dans le domaine du développement de l’énergie durable et le troisième c’est le renforcement des capacités et les compétences techniques. Ce qui est nécessaire aux femmes pour devenir des véritables femmes entreprenantes qui aident et contribuent aussi bien dans le domaine familial que dans la communauté en Afrique. Ce sont ces trois principaux domaines que nous avons identifiés  et intensément discutés durant cet atelier. L’une des choses qui m’a impressionnée durant cet atelier est que la plupart des femmes entreprenantes était actives et participaient aux discussions. Je pense que les bénéfices étaient présents à l’atelier et ont pu exposer leurs défis et problèmes. Hormis les défis, nous avons aussi pu proposer des solutions à ces problèmes.

Au terme de l’AMCEN, qu’est-ce qui ressort de cet atelier des femmes entreprenantes et qui a été mis dans la déclaration finale ?

Je pense que l’un des principaux objectifs de cet atelier comme side-events de la réunion d’AMCEN était de d’inclure le message clé et les recommandations de ce qui ressortait de cet atelier des femmes entreprenantes dans la déclaration finale de AMCEN. La première résolution qui ressortait de cet atelier, la déclaration de Libreville des femmes entreprenantes et cette déclaration a fait ressortir les solutions et a donné la responsabilité aux gouvernements, aux secteurs privés et ONGs de développer des partenariats afin qu’ensemble nous réunissions les forces pour résoudre les problèmes identifiés en termes de politique, d’accès au financement du marché et des  capacités. Pendant notre session plénière, nous avons extrait les principaux résultats de l’atelier de Libreville pour qu’ils soient intégrés dans la déclaration finale de l’AMCEN d’où nous avons reçu le soutien de tous les pays.

Je pense que c’était l’objectif principal de cet atelier et nous sommes satisfaits que cela ait été pris en compte et nous espérons que nos ministres adopteront ce qui est inclus dans la déclaration. Cependant,  mettre les résultats dans une déclaration n’est pas le but final, ce n’est que le commencement, nous allons utiliser cette déclaration de l’AMCEN comme une plate-forme pour les politiques. Maintenant le travail principal va commencer et je crois fermement que notre organisation ONU-Environnent en collaboration avec tous les autres partenaires au développement et les femmes entreprenantes,  nous serons capables de trouver des solutions en vue d’aider nos femmes entreprenantes.

                                   Propos recueillis par Raoul SIEMENI et Marie TAMOIFO

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