Banner
Conservation

La République du Congo, engagée à revisiter sa CDN 3.0 pour une protection durable du climat

Lancé par la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), Arlette SOUDAN-NONAULT, l’atelier technique de démarrage du processus de révision de la Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) de la République du Congo, tenu le 19 mai 2025 à Brazzaville, a réuni les experts en question environnementale, les points focaux sectoriels et consultants, afin d’évaluer la nouvelle contribution déterminée au niveau national 3.0, dans le but de contribuer à lutter contre le réchauffement climatique.

A travers cet atelier préparatoire au lancement du processus d’élaboration de   la CDN 3.0 du Congo, les participants vont examiner le cadre méthodologique ainsi que la feuille de route de l’élaboration de la CDN 3.0, tout en se basant sur la décision du premier bilan mondial (Global Stocktake-GST) qui leur servira de repère dans le processus de la révision de ladite CDN, ce pour contribuer au développement durable et à la résilience du pays face au réchauffement climatique planétaire.

Ces assises sont aussi une aubaine pour ces experts de discuter autour des pratiques prometteuses, des défis et des opportunités pour accélérer l’adoption des solutions et l’obtention des financements innovants pour l’élaboration du plan d’action et surtout de la mise en œuvre de la CDN 3.0.

La révision de la CDN 3.O de la République du Congo est très capitale, à en croire le Facilitateur National NDC Partnership, Darol NKANZA, qui est d’ailleurs revenu sur la spécificité de ces travaux techniques : « La République du Congo a ratifié définitivement en 2017 à l’Accord de Paris sur le climat, tous les 5ans les pays font la révision de leur CDN afin de soumettre leurs engagements au niveau de la convention, et donc là nous sommes dans la 3e phase de Contribution déterminée au niveau national, nous avions fait une première CDN en 2015, ensuite nous avions fait une révision en 2021 et là nous sommes à  la 3e CDN. Pour aujourd’hui c’est une réunion technique entre les différentes institutions nationales, nous allons discuter sur ce qui a été fait lors de la CDN 2.0 autour de la démarche à suivre. Ce ne serait pas une évaluation complète ou bien globale, mais c’est une méthodologie que nous sommes en train d’adopter pour voir comment nous allons tenir ces travaux pour la réussite de nos objectifs. Nous passerons aussi à la répartition des groupes sectoriels qui sont des groupes thématiques pour voir ensemble la feuille de route à adopter. Ce n’est pas la dernière réunion, nous aurons aussi des formations à faire le long de ce processus (…), et le mardi 27 mai 2025, nous passerons au lancement effectif de la CDN 3.0 ».

Dans son allocution d’ouverture des travaux techniques de cet atelier, la Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, Secrétaire Exécutive de la Commission Climat du Bassin du Congo (CCBC), Arlette SOUDAN-NONAULT, a affirmé que la République du Congo s’engage à soumettre sa CDN 3.0 avant le mois d’octobre 2025 : « la mise à jour de la CDN constitue une nécessité et une priorité pour notre gouvernement, afin de rehausser nos ambitions dans la lutte contre le changement climatique et identifier les axes stratégiques à privilégier.   Les travaux que nous lançons aujourd’hui, permettront donc d’affiner et de mieux cibler nos engagements en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les mesures d’adaptation, l’évaluation du coût de l’action ainsi que l’identification des sources de financement associées ».

La Ministre Arlette SOUDAN-NONAULT, a par ailleurs exhorté les parties prenantes à travailler mutuellement dans un esprit de co-construction, tout en souhaitant que ce processus soit générateur d’une CDN transformatrice et structurante pour un Congo résilient, prospère et neutre en carbone.

Bien que la République du Congo soit un faible émetteur de gaz à effet de serre, il détient un fort potentiel qui lui permet de contribuer à l’action climatique mondiale, notamment ses efforts en matière de protection de ses écosystèmes forestiers, la résilience des communautés face aux effets du changement climatique et l’intégration du climat dans sa planification de développement en sont un exemple pouvant inspirer d’autres pays de la sous-région.

Marie CHOCO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Banner