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One Forest Summit : le CIFOR pour un dialogue entre la politique et la science

Le sommet sur la gestion des forêts des trois bassins tropicaux mondiaux, tenu du 1er au 2 mars dernier et la contribution du Cifor pour l’organisation de One Forest Summit a été pluriel, en tant que institution de recherche.

Présent à cette grand-messe de la gestion des forêts tropicaux, M. Richard EBA’A ATYI, Coordonnateur régional CIFOR-ICRAF pour l’Afrique centrale, reconnait l’importance et la contribution de son institution à cet événement : « Nous avons contribué dans les discussions concernant la reconnaissance des forêts du bassin du Congo comme bien mondial ».

Parmi les contributions du CIFOR au One Forest Summit, a en croire son coordonnateur Richard, a été l’élaboration de la présentation des projets. Il pense « qu’il faut avoir plus de capacités dans la sous-région et par conséquent, nous essayons de renforcer la capacité de nos partenaires, surtout nos partenaires chercheurs, universités et des centres de recherche de l’Afrique centrale ».

« Les forêts rendent des services écosystémiques au monde entier et fond face à des besoins de gestion durable que seuls les Etats de l’Afrique centrale peuvent supporter », déclare le Coordonnateur du Cifor-ICRAF pour l’Afrique centrale.

Peu avant le One Forest Sumit, lors de la rencontre du REPAR, le Cifor a joué un rôle de donner les informations qui permettent aux parlementaires d’apprécier la contribution de ses forêts. Donner des faits et des chiffres, des statistiques qu’ils peuvent utiliser lors des négociations et des discussions à l’intérieur des gouvernements concernés.

« Nous travaillons pour un dialogue entre la politique et la science pour qu’il y ait des échanges. C’est ça aussi le sens de notre intervention dans son sommet », a déclaré Richard EBA’A ATYI, Coordonnateur régional CIFOR-ICRAF pour l’Afrique centrale.

L’importance des chiffres pour valoriser les forêts du bassin du Congo

« Notre apport pour l’organisation de cet sommet est pluriel, parce qu’en tant qu’institution de recherche, la première contribution que nous avons amené est les aspects de recherche scientifique dans le cadre d’une plateforme comme celle-ci », Denis J. Sonwa, Senior scientist  au Cifor

« En tant que CIFOR, nous avons résumé quelques chiffres clés de l’état des forêts pour les mettre sur un dépliant et le rendre accessible à un plus grand nombre d’acteurs », a ajouté M. Denis.

« Nous essayons d’harmoniser l’information issue des toutes les recherches scientifiques digestibles et utilisables par les politiques dans leurs prises de décisions », a mentionné le Coordonnateur du Cifor-Icraf. Ce dernier pense aussi qu’il faut travailler pour que le bassin du Congo soit mieux connu et monter les profils politiques.

En perspectives, le Cifor va organiser, du 17 au 30 avril 2023, une session de formation des enseignements de l’université, mais aussi des chercheurs  dans l’élaboration des projets bancables et ce sera suivi par des formations en matière de lever de fonds.

Wilfrid Lawilla D.

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